Le facteur humain, la clé pour réussir l’implantation d’un logiciel de GMAO

Chronique Gestion de maintenance | Magazine MCI | Crédit photo: Wavebreakmedia / Shutterstock.com
Crédit photo: Wavebreakmedia / Shutterstock.com

Beaucoup de facteurs peuvent transformer un projet d’envergure en beau rêve non réalisé s’ils ne sont pas pris en compte dès le début du projet et si un suivi rigoureux n’est pas fait pour s’assurer que tout va selon les plans.

Un logiciel de gestion de maintenance comporte des particularités qui peuvent rendre un projet d’informatisation de la fonction de maintenance très profitable ou très coûteux.  Ce type de logiciel a la particularité de toucher plusieurs niveaux d’intervenants dans différents secteurs de l’entreprise.  Il est donc primordial de valider certains points avant, et en cours de projet, pour s’assurer de sa réussite. La charge de travail et la répartition des tâches.

Un des buts de l’implantation d’une GMAO est de faire diminuer les imprévus inhérents à la fonction de maintenance, pour sauver du temps et gagner en organisation en structurant mieux les travaux.  Si l’on veut obtenir le meilleur d’une GMAO, il faut distribuer les tâches et responsabilités à la source même où le travail doit être fait.

Demander à une même personne d’utiliser le logiciel pour saisir les informations de base, planifier les travaux, saisir l’information sur le travail accompli et analyser les résultats pour améliorer les processus, augmenterait considérablement la charge de travail de celui-ci et il en résulterait en bout de ligne, un travail non complété pouvant conduire à des mauvaises décisions ou à un désintéressement du système et à un retour au papier…

La répartition des tâches aux personnes les plus concernées est le choix qui mène aux meilleurs résultats.

Les intervenants n’ont pas à se demander pourquoi ils ont à intervenir au niveau de la GMAO car ils savent que ce qu’ils font relève de leur compétence et qu’ils sont les mieux placés pour effectuer le travail.

Étant conscientisés du fait que d’autres intervenants ont besoin des informations qu’ils possèdent, ils comprennent aisément que leur travail bénéficiera aussi de l’apport d’employés provenant d’autres sphères de l’entreprise.

Les outils

Le logiciel de gestion de maintenance a besoin d’un apport régulier en informations.  Ces informations proviennent de différents secteurs de l’entreprise et en fonction des cas, la méthode de saisie des données peut varier.  Une fois que l’on a identifié qui fait quoi, toujours en gardant à l’esprit qu’il ne faut pas augmenter à outrance la charge de travail des intervenants, il faut choisir les outils qui leur permettront de travailler efficacement.

Il y a quelques années, les seuls outils que l’on connaissait étaient le « bouche à oreille » et la retranscription papier.  Les technologies évoluant, nous sommes maintenant inondés de solutions permettant de saisir l’information au moment où elle se présente, pour la transmettre efficacement à des systèmes informatisés comme un logiciel de GMAO.

Que ce soit par la lecture de codes à barres, de tags RFID, la prise de photos ou autre, que l’on transmette l’information en « batch », radio-fréquence, téléphonie, etc., l’important est que le choix de technologie colle bien à la réalité de l’entreprise, qu’il soit bien adapté au logiciel de gestion de maintenance, que les intervenants aient envie de l’utiliser et qu’ils sentent leur travail valorisé par l’ajout d’outils dans leur travail quotidien…

… Car en bout de ligne ce qui importe et qui a le plus d’impact sur la continuité d’un projet de GMAO, c’est le facteur humain !

Yves Gagnon
Conception Interal inc.
2327, boul. du Versant-Nord, ste 215
Québec (Québec)  G1N 4C2
info@interal.com
http://www.interal.com

En savoir plus sur

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading