Une récente étude de l’International Magnesium Association (IMA), sur l’analyse de cycle de vie du magnésium utilisé dans le transport, place l’entreprise québécoise Alliance Magnesium dans une excellente position en tant que le plus bas générateur potentiel de gaz à effet de serre (GES) parmi tous les producteurs de magnésium dans le monde.
Au cours des dernières années, divers projets ont été mis en place mondialement afin de trouver de nouveaux processus de production de magnésium primaire générant un faible impact environnemental, soit en utilisant les énergies renouvelables, en évitant les émissions polluantes ou en utilisant les déchets d’autres procédés industriels comme matière première.
L’étude de l’IMA, qui illustre entre autres les résultats des émissions de CO2 selon les différents procédés de production de magnésium, indique qu’Alliance Magnesium figure en tête de lice comme étant le plus bas générateur de CO2 en ajoutant dans son procédé d’extraction un processus d’hydrométallurgie combiné à un processus électrolytique, le tout englobé d’approvisionnement énergétique à faibles émissions de carbone.
« C’est en effet une superbe nouvelle que la confirmation par une instance objective, externe et internationale de ce que nous démontrons avec notre procédé : Alliance Magnesium est le plus bas générateur de GES au monde! », indique M. Guy Adam, de l’équipe de développement durable chez Alliance Magnesium.
Alliance Magnesium se démarque
En observant les conclusions de l’étude, il importe de noter qu’Alliance Magnesium se démarque encore plus. En effet, lors des calculs fournis par les producteurs compétiteurs, ces derniers ont inclus les crédits carbone dont ils bénéficient alors qu’Alliance Magnesium ne l’a pas fait. L’entreprise québécoise arrive tout de même au premier rang avec moins de 5 kg de CO2 par kilogramme, et ce, sans ces autres crédits potentiels. « En fait, nous sommes déjà en bas de 5, et ce, en incluant tous les éléments externes à la production proprement dite (ex. : traitement du minerai, transport, productions des fournisseurs, etc.) et excluant les crédits carbone potentiels de l’utilisation, entre autres, de la silice amorphe qui sera aussi un sous-produit issu des résidus miniers grâce à notre procédé. », expose fièrement M. Joël Fournier, président et chef de la technologie.
Via ces résultats, Alliance Magnesium espère ainsi se positionner concrètement comme un leader mondial dans la lutte aux changements climatiques grâce à l’utilisation de métal léger pour augmenter l’efficacité énergétique dans le transport et de positionner le potentiel économique majeur que représentent les résidus miniers en tant que solution pour le marché mondial des matériaux critiques et stratégiques.
L’IMA
Fondée en 1943, l’IMA a comme mission de promouvoir l’utilisation du magnésium métallique dans la sélection des matériaux et d’encourager les applications innovantes du métal polyvalent. Les membres de l’IMA sont des producteurs primaires de métaux, recycleurs, fonderies, fabricants, utilisateurs finaux et fournisseurs.
L’étude qu’elle a effectuée a pour but d’appuyer scientifiquement et de façon probante l’effet du magnésium sur la lutte aux changements climatiques dans le secteur des transports. L’allégement des véhicules est identifié comme la tâche principale de ce secteur pour atteindre les cibles de réduction de gaz à effet de serre, sachant qu’il est le secteur qui contribue le plus aux émissions de GES dans le monde.
Outre la diminution de la consommation d’énergie des véhicules grâce à leur allégement, l’augmentation de l’autonomie des voitures électriques constitue également une motivation importante à l’utilisation du magnésium.
Cr photo : Alliance Magnesium
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