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Aide à la participation des femmes en sciences et en technologies

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C’est en cette journée internationale des droits des femmes du 8 mars, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, a annoncé des mesures visant à favoriser l’intégration au marché du travail d’un plus grand nombre de femmes des milieux des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM).

Afin d’augmenter le nombre de travailleuses qualifiées dans ces domaines, il a été décidé d’assouplir les critères d’admissibilité relatifs aux dépenses liées à la participation des femmes dans le cadre du Programme de formations de courte durée privilégiant les stages dans les professions priorisées par la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT), volet Génie et technologies de l’information (COUD-Génie TI).

Ce programme soutient les entreprises ayant besoin de main-d’œuvre qualifiée dans les domaines du génie et des technologies de l’information. Il vise à former des professionnelles et des professionnels par la diffusion ou l’adaptation de certains programmes de formation professionnelle, technique ou universitaire afin de répondre aux besoins des entreprises.

« Nous sommes conscients des besoins du marché du travail en matière de technologies de l’information et du génie, mais aussi du grand potentiel que représentent les femmes dans ces secteurs en pleine effervescence où elles sont sous-représentées. Puisque les emplois qualifiés et bien rémunérés y sont nombreux, nous ajustons les moyens mis en place pour qu’un plus grand nombre d’entre elles fassent carrière dans les milieux des STIM. Il n’y a aucune raison que ces secteurs hautement recherchés échappent aux femmes. À nous d’agir pour leur offrir la possibilité de découvrir tout le potentiel de ces métiers et professions! En tant que société apprenante, nous faisons tout ce qu’il faut pour leur permettre de développer leurs compétences et d’intégrer des domaines d’emploi aussi stratégiques pour le Québec! », mentionne M. Boulet.

Assouplir les critères pour intégrer davantage de femmes en STIM

Les modifications proposées relativement aux critères d’admissibilité sont les suivantes :

  • le remboursement du salaire passe de 20 000 $ à 25 000 $;
  • le salaire des mentores qui accompagneront les candidates peut être couvert par le programme jusqu’à un maximum de 150 $/h;
  • les frais liés à la promotion des projets auprès des entreprises et des clientèles féminines et visant à les inciter à participer au programme peuvent être remboursés jusqu’à un maximum de 10 % du coût réel de la subvention;
  • les frais liés à des formations favorisant l’intégration de bonnes pratiques en ressources humaines pour l’intégration des femmes au marché du travail peuvent être remboursés.

« La présence des femmes sur le marché du travail est importante pour favoriser leur autonomie financière et, du même coup, pour nous permettre de relever les défis liés à la rareté de la main-d’œuvre. L’impact de la pandémie sur les femmes s’est fait ressentir sur le marché du travail, et l’on doit agir pour favoriser leur présence dans tous les domaines. Les mesures mises en place par notre gouvernement permettront aux femmes de trouver leur place dans le milieu prometteur des technologies de l’information et d’y développer leur plein potentiel. », déclame Mme Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine.

Promouvoir les STIM auprès des femmes pour favoriser leur diplomation et leur inclusion

Le ministre rappelle qu’un appel de projets visant les différents partenaires du marché du travail est en cours. Lancé le 8 février 2022 dans le cadre de la Stratégie globale de promotion et de valorisation des métiers et professions, cet appel a pour objectif de favoriser le développement de moyens originaux pour promouvoir les milieux des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques auprès des femmes et de les inciter à choisir des métiers dans ces secteurs, par exemple par des expériences réelles et immersives. Les organisations ont jusqu’au 15 avril 2022 pour y participer.

Le ministre lance également deux autres appels de projets. Le premier, piloté par le Conseil emploi métropole (CEM), vise à stimuler des initiatives qui encouragent la diplomation et la poursuite des études supérieures des femmes en sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques ou qui facilitent leur transition vers le marché du travail, particulièrement pour les femmes qui font face à des difficultés. Les acteurs concernés admissibles de la grande région de Montréal et des autres régions du Québec peuvent dès maintenant déposer leurs projets, qui seront reçus et analysés en continu jusqu’à l’épuisement de l’enveloppe disponible.

Le deuxième appel de projets lancé ce 8 mars 2022 est présenté dans le cadre de l’entente en matière de compétences futures entre la CPMT et le Centre des compétences futures (CCF). Il a pour objectif d’augmenter la présence des femmes sur le marché du travail et de permettre l’accompagnement des organisations des secteurs des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques dans les démarches d’inclusion. Les projets recherchés devront proposer des idées innovantes pour favoriser la requalification et le rehaussement des compétences des femmes et pour créer des milieux de travail inclusifs dans ces secteurs. Les projets peuvent être déposés dès maintenant. Ils seront reçus et analysés en continu jusqu’à l’épuisement de l’enveloppe disponible.

Ces trois appels de projets vont permettre d’aider les femmes à choisir des carrières dans les sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques, à réussir leur parcours éducatif et à intégrer le marché du travail dans des milieux plus inclusifs.

« Il est impératif d’accroître la présence des femmes dans les secteurs d’avenir que sont les STIM. Actuellement, les femmes y sont sous-représentées, leur proportion stagnant autour de 20 % depuis plusieurs années. L’annonce d’aujourd’hui propose trois leviers accélérateurs à des moments critiques du parcours d’une femme dans un secteur non traditionnel. Nous espérons également soutenir des initiatives qui encouragent l’entrepreneuriat des femmes dans les STIM. L’invitation est lancée aux promoteurs de contribuer à hisser le Québec en haut de la liste des milieux qui accueillent les femmes dans les STIM. », conclut Mme Audrey Murray, présidente de la Commission des partenaires du marché du travail.

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