19
May

80 M$ pour favoriser l’attraction et la rétention des étudiants étrangers en région

Partager :
Auteur:  

À quelques jours du Salon de l’immigration et de l’intégration au Québec, Organisée par Immigrant Québec, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration et ministre responsable de la région de la Mauricie, M. Jean Boulet, annonce que 80 M$ seront répartis sur quatre ans pour encourager les étudiants étrangers à entreprendre des études postsecondaires en français en région.

Grâce à cette nouvelle mesure, les étudiants qui répondent aux critères d’admissibilité seront exemptés de payer les droits de scolarité supplémentaires qui leur sont habituellement applicables. À titre d’exemple, le coût moyen annuel pour un étudiant étranger sans exemption s’élève à près de 17 000 $ au niveau collégial et à quelque 24 000 $ au premier cycle universitaire. Dès l’entrée en vigueur de la mesure, prévue à l’automne 2023, et jusqu’à leur diplomation, les étudiants étrangers admissibles payeront les mêmes droits de scolarité de base que l’ensemble de la clientèle étudiante québécoise, soit aucuns frais au collégial, et près de 3000 $ pour un étudiant inscrit à temps plein au premier cycle universitaire.

Ils pourront également, pendant leurs études, occuper un emploi jusqu’à 20 heures par semaine et ainsi répondre à des besoins de main-d’œuvre d’employeurs en région.

« On a l’ambition de faire progresser le nombre d’individus immigrants en région. Je suis donc très heureux d’annoncer cette nouvelle mesure qui aura un impact encore plus grand dans le parcours académique des personnes immigrantes et dans leur établissement au Québec. C’est gagnant pour favoriser l’apprentissage du français et, par conséquent, assurer une intégration durable aux valeurs de notre société. L’apport des étudiantes et des étudiants étrangers n’est plus à démontrer. Cette mesure témoigne de la volonté du gouvernement de travailler à la régionalisation de l’immigration en facilitant la venue de force vive autant pour nos institutions que pour la vitalité économique et sociale du Québec. C’est gagnant pour tous. », mentionne M. Boulet.

Pour être admissibles, les étudiants devront fréquenter un établissement d’enseignement supérieur en région, soit à l’extérieur du territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), et poursuivre à temps plein un programme d’études en français, ciblé dans le cadre de l’Opération main-d’œuvre dans l’un des secteurs priorisés, soit les secteurs des technologies de l’information, du génie, de la santé et des services sociaux, de l’éducation, et de l’éducation à la petite enfance.

Cette mesure vise à attirer et à favoriser l’établissement durable d’étudiants étrangers dans les régions du Québec. Cet investissement leur permettra de suivre des formations dans des secteurs en forte pénurie de main-d’œuvre. À la suite de leur diplomation, plusieurs d’entre-deux pourront obtenir un emploi en région, et appliquer à l’un des programmes d’immigration permanente.

Cette initiative a également pour objectif de favoriser une plus grande régionalisation de l’immigration, alors que la grande majorité des étudiants étrangers et des personnes immigrantes s’établissent davantage dans la Communauté métropolitaine de Montréal.

« Je suis très heureuse de savoir que cette nouvelle mesure encouragera davantage d’étudiantes et d’étudiants étrangers à fréquenter nos établissements en région. Il s’agit d’un facteur important pour la vitalité de nos universités et nos collèges. C’est une bonne nouvelle pour toute la société québécoise. Les gens qui viendront s’instruire chez nous pourront compter sur des formations de qualité et des environnements stimulants. », ajoute Mme Danielle McCann, ministre de l’Enseignement supérieur.

Source

D’autres articles de la catégorie Formation pourraient vous intéresser

Lire notre plus récent magazine
Nos annonceurs