J’en ai tellement été frappé que j’ai fait le lien avec la vente et ça m’a amené à penser qu’une majorité de gens et par surcroit, des vendeurs et des dirigeants d’entreprises ont l’impression que la vente, ça s’attrape !
Or, en consultant le dictionnaire, j’ai constaté que la définition du mot attraper qui revenait le plus souvent, est celle que l’on reçoit, que l’on subit comme une maladie, un coup de soleil, ou encore comme le goût d’imiter quelqu’un.
À bien y penser, ça veut dire qu’attraper, ça nous arrive comme un coup de vent et gratuitement, un peu à notre insu, mais à la réflexion, ça peu disparaître de la même façon.
En ce qui a trait au mot apprendre, le dictionnaire nous informe que c’est davantage relié à l’acquisition, à la découverte et à l’approfondissement de connaissances.
Donc, ça résulte d’efforts constants, car ce n’est jamais fini et encore moins terminé.
Trop de vendeurs pensent qu’ils sont parvenus, en ce sens qu’ils ont tout appris en vendant à leur manière, sans artifice, comme s’ils avaient un don.
À ce que je sache, le minerai ne fait pas de bijoux, car ça demande d’abord d’être découvert, d’être transformé et ensuite d’être poli.
Je réalise qu’avec le temps, on peut facilement attraper les «maladies» de notre entourage, du marché où l’on évolue, de la presse en général, qui résultent des pensées négatives qui y sont véhiculées et on doit s’en protéger.
Pour ce qui est de l’apprentissage, rien n’est gratuit, mais c’est à notre portée dans la mesure où l’on est prêt à y consacrer du temps, de l’énergie, de l’entraînement et ces ingrédients réunis vous vaudront votre lot de succès.
À vous de choisir !
Roger St-Hilaire
Conférencier et instructeur de vente
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