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Jun

Wagons de métro : La Montérégie sort gagnante

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Selon l’organisme Développement économique de la Pocatière, la répartition des contrats à venir s’établit comme suit :

  • transport et fabrication de matériel de transport (sauf l’aérospatiale) : 76 %
  • produits métalliques : 31 %
  • produits informatiques, électronique et électriques : 31 %
  • médical et hospitalier : 28 %
  • construction : 23 %
  • meubles, papier et produits de bois : 20 %
  • énergie (production et distribution) 18 %
  • première transformation des métaux et mines : 17 %
  • aérospatiale (défense et sécurité) 17 %
  • entreprises et établissement de services : 11 %
  • machinerie : 11 %
  • agroalimentaire : 10 %
  • plastiques, composites et caoutchouc : 8 %
  • télécommunications : 6 %

Pour ce qui est des régions, c’est la Montérégie qui décroche la plus grosse part du gâteau avec 20 % des contrats alloués. Suivent ensuite dans l’ordre les régions suivantes :

  • Chaudière-Appalaches : 16 %
  • Mauricie/Centre-du-Québec : 15 %
  • Laval : 15 %
  • Montréal : 13 %
  • Québec/Saguenay/Lac-Saint-Jean : 10 %
  • Bas-Saint-Laurent : 8 %
  • Estrie : 3 %

« Bien que le gros morceau de la grappe industrielle ait été octroyé en Montérégie, notre région représente 25 % des entreprises participantes qui ont décroché leur part dans un rayon de 100 kilomètres autour de l’usine de la Pocatière. Cette rencontre, en avril dernier, fut la première du genre qui a permis à toutes les entreprises d’y participer et de faire valoir leurs produits », raconte le directeur général de l’organisme, François Gendron.

Rencontres à venir

Après celle d’avril dernier, d’autres rencontres de même nature sont à prévoir cet automne. Les dates ne sont pas déterminées, mais l’objectif demeure le même. Elle permettra à d’autres sous-traitants de rencontrer des fournisseurs à la recherche d’entreprises capables de compléter leurs produits.

« Grâce à Sous-traitance industrielle Québec (STIQ) et à l’Association des manufacturiers d’équipement de transport et de véhicules spéciaux (AMETVS), nous avons réussi à faire ouvrir les portes pour du réseautage. Des contrats ont été signés, mais on ne peut dévoiler de noms.»

Contrats signés

À ce jour, on a appris que l’entreprise CEIT Intérioriste de Boucherville effectuera les études électriques chez Interballast, une division de CEIT. Il s’agit d’un contrat de 11 millions de dollars. CEIT a pour mandat d’installer tous les luminaires intérieurs et extérieurs des 468 nouveaux wagons de métro. Bien que les études mécaniques se dérouleront en France, la production et les approvisionnements se dérouleront au Canada, plus particulièrement au Québec.

Deux autres fournisseurs, la société Faiveley et son partenaire CMP, ont obtenu le contrat pour la pose des portes des futures voitures de métro. On ne connaît pas le montant du contrat.

SADC

De son côté, la Société d’aide au développement de la collectivité du Kamouraska (SADC) estime que cet exercice a permis de maximiser la création d’emplois dans la région.

« Nos entreprises ont de bonnes chances en autant qu’elles acceptent d’y participer. C’est un contrat important pour notre région. Si des entreprises ne se qualifient pas en raison de certaines normes difficiles à atteindre, nous sommes prêts à les accompagner dans leur cheminement pour qu’elles puissent être en mesure d’y participer », ajoute Brigitte Pouliot, directrice générale de la SADC.

Bombardier

Ce n’est pas avant 2013 que le premier prototype sortira de l’usine de La Pocatière. Chez Bombardier, cette première rencontre aux allures d’un speed dating fut non seulement très intéressante, mais prometteuse pour les autres à venir.

« On y a trouvé notre intérêt dans ce projet fort bénéfique en mettant en commun l’ensemble des expertises et des ressources pour favoriser le maillage visant à obtenir le plus grand nombre d’entreprises québécoises associées à la construction des voitures du métro de Montréal », indique Marc Laforge, directeur communications, Bombardier Canada, Transport.

Pour Bombardier, l’objectif ultime est d’offrir à son client, la Société de transport de Montréal (STM), un produit de la meilleure qualité à l’intérieur des délais prévus, c’est-à-dire des livraisons qui s’échelonnent de 2014 à 2018. Le contrat, au coût de 1,2 G$, prévoit la production de 468 voitures de métro.

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