« Cette annonce vient concrétiser ce qui a été enchâssé dans la loi créant la CNESST et représentera des économies récurrentes de quelque 9 millions $ annuellement pour les employeurs. Même si cela peut paraître modeste, c’est de bon augure lorsqu’on considère que les employeurs, via des cotisations sur la masse salariale versée aux travailleurs, financent aussi à 100 % le régime de santé et sécurité du travail ainsi que l’équité salariale, dont ils ont également hérité de la facture lors de la création de la CNESST », a expliqué Martine Hébert, vice-présidente principale de la FCEI.
La FCEI a profité de l’occasion pour rappeler que la fiscalité québécoise est lourde pour les PME, notamment en raison des taxes sur la masse salariale qui sont environ 40 % plus élevées que dans le reste du Canada. Par ailleurs, ces taxes pèsent lourd sur les petites entreprises puisqu’elles ne sont pas calculées en fonction du niveau de rentabilité de l’entreprise, mais plutôt sur les salaires versés.
« Pour favoriser le développement économique du Québec, il faut donner de l’air à nos PME pour qu’elles puissent réinvestir dans la création d’emplois, la rémunération de leurs employés, l’acquisition de machineries, etc. Nous espérons que le gouvernement continuera à alléger le fardeau fiscal des PME, comme il le fait encore aujourd’hui, afin d’encourager la croissance économique et la création d’emplois dans toutes nos régions », a conclu Martine Hébert.