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Une nouvelle usine pour le Groupe Lebel dans le Bas-Saint-Laurent

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Le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada annoncent le versement d’une aide financière globale de près de 15 millions de dollars à l’entreprise Groupe Lebel inc. pour la construction d’une usine de production de granules industriels de bois, dont la centrale thermique sera alimentée par de la biomasse forestière résiduelle.

Située à Cacouna, dans la région du Bas-Saint-Laurent, l’usine assurera la valorisation de produits conjoints du sciage (sciures, écorces, copeaux, etc.) et de bois de qualité inférieure. Le coût total du projet s’élève à plus de 40 millions de dollars et créera environ 20 nouveaux emplois en usine ainsi que la consolidation de près de 1 000 emplois liés à la filière forestière régionale. La première phase d’implantation est prévue à l’hiver 2022-2023 et l’exportation de granules en Europe est également prévue.

« L’usine de granules nous permettra d’optimiser notre plan de croissance en nous permettant d’écouler nos sous-produits invendus ainsi que ceux issus de la transformation de bois affectés par la tordeuse des bourgeons de l’épinette. Le choix de la municipalité de Cacouna comme localisation de la future usine est hautement stratégique étant donné la proximité du port de Gros-Cacouna ainsi que de nos activités de première transformation. », mentionne M. Louis-Frédéric Lebel, président-directeur général du Groupe Lebel inc.

Depuis 65 ans, le Groupe Lebel est devenu l’un des principaux fabricants de bois d’œuvre dans l’est du Canada et compte aujourd’hui 19 usines en activité qui emploient 1 200 employés au total.

Sobriété en émission de carbone

Cette usine sera munie d’une centrale thermique alimentée à la biomasse forestière résiduelle comme combustible pour faire sécher les sous-produits du bois servant à la production des granules. En préférant ainsi la bioénergie aux énergies fossiles pour ses chaudières, ce projet évitera l’émission d’environ 30 470 t de CO2 équivalent par année, ce qui équivaudrait au retrait de plus de 8 900 véhicules légers annuellement de nos routes.

Détails de l’aide financière

L’annonce de l’aide financière pour la nouvelle usine a été effectuée par la ministre déléguée à l’Économie, Mme Lucie Lecours, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, M. Jonatan Julien, ainsi que le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, M. Pierre Dufour.

Selon M. Julien, « Un des objectifs du Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques du Québec consiste à réduire notre dépendance aux combustibles fossiles. Il est donc réjouissant de voir des entreprises, comme le Groupe Lebel, prendre le virage de la transition énergétique. Ce projet de bioénergie constitue un autre exemple prometteur de l’économie circulaire. »

« La diversification et l’optimisation des procédés sont au nombre des défis que doit relever l’industrie québécoise des produits forestiers. Par leurs initiatives, les entreprises comme Groupe Lebel contribuent à valoriser les bois de qualité inférieure ainsi qu’à générer des investissements stratégiques essentiels au rayonnement de l’industrie forestière d’ici et à son apport pour créer de la richesse au Québec. », renchérit M. Dufour.

12 millions de dollars en prêt sont donc consentis par le ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI), dans le cadre du programme ESSOR, auquel s’ajoute plus de 1,75 million de dollars provenant de part égale du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) et d’Environnement et Changement climatique Canada, et 1 million de dollars du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP).

« Nos entreprises doivent adopter des technologies propres et entreprendre leur transition énergétique, et nous avons les programmes pour les soutenir. Avec cette nouvelle usine, le Groupe Lebel pourra produire un biocombustible renouvelable à faible empreinte carbone, tout en valorisant des matières résiduelles. Ce projet d’économie circulaire correspond en tous points à notre vision d’une économie au service de l’environnement. », conclut Mme Lecours.

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