Ces deux facteurs sont la conclusion d’un sondage du groupe Activités internationales de dotation en personnel. La majorité des entrepreneurs croit que les coûts financiers sont la première conséquence directe d’une mauvaise embauche.
Erreur. Le sondage place les coûts financiers au troisième rang des conséquences négatives.
La question qui se pose maintenant : comment assurer un bon processus d’embauche ? Deux éléments à considérer : faire appel à des services d’experts en ressources humaines et à des spécialistes du recrutement.
Cette façon de faire peut contribuer à valider le processus de suivi par la vérification des références et à s’assurer non seulement des compétences techniques des candidats, mais également de leur affinité avec la culture d’entreprise.
L’embauche d’un nouveau candidat qui ne répond pas aux attentes de la PME peut représenter un fardeau pour les bons employés qui doivent limiter les dégâts.
Et comment tout cela se traduit-il ?
Les employés devront travailler davantage ou encore réviser le travail initialement mal fait. Les conséquences peuvent être désastreuses. Les meilleurs employés peuvent subir une pression telle, qu’ils pourraient faire courir le risque aux employeurs de les perdre.
Le sondage a été mené auprès de 270 directeurs financiers d’entreprises canadiennes. Tous s’entendent pour dire que l’affaiblissement du moral des employés est le premier symptôme d’une mauvaise embauche.
Certes dans plusieurs secteurs d’activités, la main-d’œuvre est rare et la tentation d’embaucher un candidat rapidement est grande. Mais soyez prudent.
Les conséquences sont trop lourdes et vous vous exposez à pire. Une bonne équipe de travail qui procure un rendement apprécié est un atout précieux pour l’entreprise. Mieux vaut la protéger que de commettre ce que j’appellerais l’irréparable.
Éric Pageau, éditeur