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Une innovation pour lutter contre la pollution des huiles et lubrifiants

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Sa nature: l’amélioration de l’huile par un système de microfiltration d’origine slovaque, un procédé tout nouveau au Québec. «Je veux boucler la boucle des huiles et lubrifiants. Nos prélèvements permettent de connaître la santé du moteur ou de l’équipement hydraulique testé», dit l’initiateur de l’entreprise almatoise, Pierre Girard.

L’application d’un concept européen de microfiltration développé avec des moyens encore modestes au Lac-Saint-Jean, pourrait bien prendre une part importante du marché de la réduction des émissions atmosphériques de Co2, par un service nommé Triolab « analyse/constat/action » applicable sur les véhicules moteurs pour tous les systèmes hydrauliques. Conscient que les principes écologiques doivent entrer dans le moule du maintien de la concurrence maintenant mondiale des entreprises, M. Girard ne met pas longtemps à parler de rentabilité pour les entreprises qui adopteront ce procédé.

«Combiné à un suivi d’analyse d’huile, il permet de prendre le «pouls» directement à l’intérieur du moteur ou de l’application hydraulique. Il s’agit d’analyser l’huile et de vérifier les émissions polluantes produites pour connaître l’état du moteur, avant d’installer un système de microfiltration. Nous pouvons diminuer la quantité d’huile et de carburant ou de produits pétroliers achetés pour des moteurs à combustion interne…et de systèmes hydrauliques».

M. Girard y va ici d’éléments techniques concernant les tests d’opacité. «Des émissions polluantes trop élevées génèrent une consommation de carburant et des dépôts de carbone dans l’huile, la dégradant plus vite. Si les analyses démontrent des dépôts hors normes, l’audit envoyé au client lui recommande des vérifications au moteur et/ou l’appareil, avant l’installation d’un système de microfiltration sur un moteur défaillant. Le système de microfiltration de l’entreprise filtre l’huile pendant le fonctionnement des appareils roulants ou sur la route (client) ou en usine, ce qui limite l’espace dont aura besoin Réduction Co2 Inc.», explique Pierre Girard.

Résultats intéressants

Mécanicien de formation avant d’acquérir des spécialités, il a l’esprit pratique: «Nous mettons actuellement à l’épreuve au Québec le procédé sur deux véhicules: l’un qui est lourd et l’autre léger; ce dernier a encore une huile parfaite après 80 000 km, tandis que le véhicule lourd affiche la même performance après 152 000 km» dit-il enthousiaste. Il parle donc de procédé à la fois économique et écologique, évitant l’usure prématurée de pièces.

«Nous ne sommes pas obligés d’extraire ou de récupérer l’huile qu’on ne doit pas remplacer! Il s’agit de procéder ensuite à un entretien régulier, c’est-à-dire changer la cartouche de microfiltration qui retient l’eau et les impuretés recueillies à une fréquence propre à chaque moteur ou équipement. La condensation provoque de l’eau, laquelle est conductrice et rend l’huile acide. Notre système (de filtration) absorbe l’eau et retire les particules, ce qui est particulièrement utile, notamment dans les cas de camions à nacelles œuvrant près des lignes à haute tension», ajoute M. Girard.

Étapes techniques

Avant d’installer un système de microfiltration, l’utilisateur prélèvera un échantillon de l’huile à moteur (lubrification) ou hydraulique et effectuera un test de pollution sur des machineries fonctionnant dans des usines ou entreprises. Cette analyse permettra de produire un audit présentant au client l’état de son véhicule ou appareil («comme une prise de sang et un test respiratoire»).

On le conduira donc vers un système de microfiltration adéquat, sous la responsabilité opérationnelle de l’entreprise almatoise. Ces principes louables ont pour effet de diminuer à la source les émissions polluantes: l’extraction des produits pétroliers, les huiles usées et les frais d’exploitation.

Résultat: la durabilité des équipements mécaniques augmente du fait que le nettoyage et l’épuration par microfiltration prolongent la durée d’utilisation des lubrifiants.

C’est ainsi que l’entreprise almatoise entre en jeu. En opération depuis octobre 2006, l’entreprise est en mesure de fournir des équipements et le soutien nécessaire à de futurs clients, grâce à cette technologie développée depuis 1966 en Europe.

Réduction CO2 peut opérer depuis plusieurs endroits: l’entreprise du client, les locaux d’un condominium industriel comme il en existe un à Alma, ou même d’un plus grand Centre comme Montréal. Tout ceci faisait partie du montage de l’entreprise, encore en préparation, mais à finaliser pour avril.

Au moment d’écrire ces lignes, la composition de l’entreprise n’était pas complétée sur le plan de l’actionnariat et du statut légal.

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