Même si 1 800 emplois ont été perdus en 2012 en raison, entre autres, de la fermeture d’Aveos, les perspectives économiques dans le secteur de l’aérospatiale sont relativement bonnes. « On envisage une augmentation du nombre de passagers.
Plusieurs pays, d’Europe notamment, auront besoin prochainement de renouveler leur flotte d’appareils. Dans ce domaine, le Québec se classe au 6e rang mondial sur le plan des effectifs, et plus de 80 % de la production québécoise est exportée », souligne Martin Aubé, directeur de la Direction des équipements au ministère des Finances et de l’Économie (MFE).
L’industrie du transport terrestre est moins connue que celle de l’aérospatiale, mais son importance n’en est pas moindre en termes économique. À elle seule, elle représente un chiffre d’affaires de 10,8 milliards, 995 entreprises et 36 500 emplois.
Cette bonne nouvelle n’autorise toutefois pas les industriels à s’asseoir sur leurs lauriers. La forte concurrence en provenance du Brésil, du Japon et de la Russie les oblige à investir dans la recherche et le développement, ce qu’ils font d’ailleurs.
Près de 70 % de ce type de recherche au Canada se fait dans la province. Des projets sont à l’étude, dont un avion plus écologique et plus économique et un train d’atterrissage moins bruyant.
L’industrie du transport terrestre est moins connue que celle de l’aérospatiale, mais son importance n’en est pas moindre sur le plan économique. À elle seule, elle représente un chiffre d’affaires de 10,8 milliards, 995 entreprises et 36 500 emplois.
Cette industrie fait sa marque dans les équipements récréatifs, les véhicules spéciaux, le matériel ferroviaire, les véhicules légers, les autocars et les autobus urbains. Pour l’avenir, les industriels misent beaucoup sur le développement des véhicules électriques au point où le consortium INNO-VÉ a même été créé. « Le regroupement va soutenir la recherche industrielle sur la thématique des véhicules électriques.
Cela va permettre la recherche précompétitive. Près de 3 millions de dollars sur 3 ans sont prévus pour des contrats de recherche », soutient Vincent Dugray, directeur général du Pôle d’excellence québécois en transport terrestre.
Même si l’avenir semble prometteur, l’industrie doit quand même faire face à de nombreux défis. Avant le déploiement sur nos routes d’une flotte de véhicules électriques, le Québec doit offrir aux automobilistes un réseau de bornes de recharge. De surcroît, les industriels doivent se plier de plus en plus aux normes américaines ainsi qu’aux dispositions Buy America .
Pour s’en sortir, les entrepreneurs doivent travailler ensemble. « Il faut que les entreprises puissent se donner un coup de main et offrir des contrats clés en main. On cherche à mettre en place un intégrateur qui va assembler les véhicules ici, mais c’est difficile », mentionne M. Dugray.
Pour aider les industriels à favoriser le réseautage, le Pôle d’excellence est en train de mettre sur pied une carte informatisée qui répertorie les entreprises et les classe par secteurs. « Qui fait la mousse, la structure métallique, etc.? On veut savoir qui fait quoi dans le but de déterminer les carences de notre système de production pour mieux les combler », mentionne M. Dugray.
Plus petit, mais pas en reste, le secteur maritime a connu sa part de malheur. Cela semble toutefois loin derrière, surtout depuis le rachat du chantier maritime Davie par l’entreprise Zafiro. Le Québec compte maintenant 10 chantiers maritimes, dont 7 relativement importants, 130 fournisseurs, 3 centres de recherche pour un total de 3 500 emplois et 750 millions de chiffre d’affaires.
Avec l’annonce, en novembre dernier, de la réouverture de Davie, le défi le plus considérable de cette industrie sera de trouver la main-d’œuvre qualifiée. « On prévoit l’embauche de 700 personnes; il va falloir les trouver. L’innovation et la relève technique sont aussi d’autres enjeux auxquels doit faire face l’industrie », mentionne M. Aubé.
Les cinq navires en commande au chantier Davie, les contrats militaires d’équipements qui n’ont pas encore été alloués de même que les perspectives mondiales laissent présager bon nombre d’occasions d’affaires.
« Au Canada, la flotte de navires commerciaux et celle du gouvernement fédéral nécessiteront un renouvellement dans les prochaines années. Les contrats sont évalués à 40 milliards de dollars sur 30 ans, ce qui en fait le plus important projet d’approvisionnement de l’histoire canadienne », mentionne d’ailleurs le site du ministère des Finances et de l’Économie.
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