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Jan

une fin d’année un peu plus optimiste pour les PME

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« Il semble que les chefs de PME sont légèrement plus confiants en cette fin d’année, déclare Martine Hébert, vice-présidente principale de la FCEI. Même si l’indice n’a gagné que 1,3 point de pourcentage par rapport à novembre et qu’il demeure en deçà des moyennes historiques, c’est tout de même le meilleur score enregistré depuis mars 2015. »

L’indice de confiance s’est amélioré ou maintenudans neuf provinces sur dix. Les plus optimistes sont la Colombie-Britannique (69,5), le Manitoba (66,7), le Québec (65,8) et la Nouvelle-Écosse (64,9). L’Ontario (64,2), l’Île-du-Prince-Édouard (63,2) et le Nouveau-Brunswick (60,4) suivent de près, tandis que l’Alberta (43,4), la Saskatchewan (54,0) et Terre-Neuve-et-Labrador (47,7) tirent encore de l’arrière, malgré une légère remontée ce mois-ci.

L’indice étant mesuré sur une échelle de 0 à 100, un niveau supérieur à 50 signifie que les entrepreneurs qui s’attendent à de meilleurs résultats pour les douze prochains mois sont plus nombreux que ceux qui envisagent une performance plus faible. L’indice varie normalement entre 65 et 70 lorsque l’économie réalise son plein potentiel de croissance.

Du côté des industries, les résultats sont plus partagés ce mois-ci. Les gains enregistrés dans les secteurs des ressources naturelles et de la construction sont assombris par les reculs constatés dans les secteurs du commerce de détail et de l’information.

Par ailleurs, plusieurs signes encourageants se dégagent du sondage dont sont extraits ces résultats. En effet, 41 % des propriétaires de PME estiment que leur entreprise se porte bien – un sommet depuis 13 mois – et 54 % planifient de faire des dépenses en capital (équipements, etc.) au cours des prochains mois. L’état des carnets de commandes s’est amélioré et les plans relatifs aux prix se sont renforcés, avoisinant de nouveau la barre des 2 %. Toutefois, on continue de remarquer une certaine prudence chez les chefs d’entreprise, car les plans d’embauche à court terme demeurent faibles, même lorsqu’on tient compte des facteurs saisonniers. Ils ne sont que 13 % à prévoir augmenter leurs effectifs à temps plein au cours des prochains mois, contre 16 % qui envisagent de faire des mises à pied.

Les résultats de décembre 2016 s’appuient sur 576 réponses recueillies auprès d’un échantillon aléatoire stratifié de membres de la FCEI dans le cadre d’un sondage par Internet à accès contrôlé. Les données se fondent sur les réponses reçues jusqu’au 15 décembre. Les résultats sont exacts à +/- 4,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20.

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