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Feb

Une filtration efficace pour une qualité d’air accrue

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Le choix de bons filtres à utiliser au sein des procédés peut avoir d’énormes conséquences. Les filtres de qualité inférieure peuvent provoquer de la corrosion et de la contamination, et ainsi générer des coûts inutiles liés aux temps d’arrêt, aux dommages à la machine et à la détérioration du produit.

Des investissements continus dans les recherches et développements ont permis la fabrication de filtres à air avec la plus haute qualité de matières premières. Il est important de s’assurer que les filtres garantissent une capacité de rétention supérieure des impuretés et soutiennent la performance demandée.

Ainsi, les matériaux de fabrication d’un filtre à air doivent être sélectionnés de manière à ce qu’il n’y ait aucun risque de contamination en aval. Ces matériaux sont principalement : l’acier inoxydable, les microfibres de verre et les matières plastiques.

Par exemple, l’utilisation du polyester, notamment pour les manches de drainage, au lieu de la mousse de plastique, permet une plus grande tolérance à l’huile synthétique et aux hautes températures de l’air.

Élimination des particules responsables de la contamination – La filtration coalescente

Une filtration coalescente efficace se déroule en trois étapes (figure 1). Chaque mécanisme de collection est efficace pour éliminer un certain type de contaminants ou une certaine taille de particules. Ces particules, collectées sur des fibres individuelles, fondent en gouttelettes plus grosses qui migrent à travers le média pour être drainées.

Étape 1

– Interception directe : Les particules ayant une taille supérieure à la taille moyenne des pores du média seront captées directement sur la surface de la matrice. Un bon filtre utilise un média en microfibres de verre avec un diamètre moyen de 0,5 micron.

Étape 2

– L’impaction inertielle : L’impaction inertielle se produit lorsque de petites particules (généralement moins de 2 microns) pénètrent au-delà de la surface du média filtrant. Ces particules, non capables de traverser le chemin tortueux du média, sont finalement capturées par les fibres.

Étape 3

– Diffusion (Brownian Motion) : Il a été établi que les très petites particules (moins de 0,1 à 0,2 micron) se déplacent d’une manière aléatoire dans le flux d’air. Lorsque les particules sont très petites, leur mouvement est souvent violent et la collision avec les fibres de la matrice est augmentée.

Malgré que le sécheur d’air intègre généralement des filtres, il est toujours suggéré de le placer à la sortie d’un filtre à particules. De plus, pour les applications délicates et critiques, il est possible que plusieurs filtres soient requis au « point d’utilisation ».

Une bonne filtration élimine aussi les surplus d’huile du flot d’air. Or, Il est possible d’obtenir de l’air comprimé intrinsèquement sans huile en installant un compresseur d’air sans huile. Un système de filtration sera néanmoins nécessaire pour l’élimination des particules et de l’humidité.

Dans un prochain article, nous fournirons une comparaison technico-commerciale entre les compresseurs d’air lubrifiés et les non-lubrifiés sur le plan des coûts et celui d’autres aspects majeurs devant être pris en compte selon le type d’application et les exigences du procédé.

Imane Karaouani, ing. junior Ingénieure junior au développement des projets Les Entreprises Larry Inc. Experts en solutions d’air comprimé http://www.compresseurlarry.com Tél. : 1 866 767-5277T

En collaboration avec : Georges Hague, CAG Putification Inc.

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