Lorsqu’elle a pris la parole lors de l’ouverture du Salon industriel de l’Abitibi-Témiscamingue (SIAT) le 10 mai dernier, Mme Diane Dallaire, la mairesse de Rouyn-Noranda, était fière de souligner la période d’effervescence économique que connaît présentement la région. « C’est vrai que question d’économie, c’est en région que ça se passe! J’apprécie énormément ce lieu d’échanges, de concertation et de création de liens d’affaires. Ici en région, ici à Rouyn-Noranda, on fait les choses différemment qu’à Montréal. J’invite les gens qui viennent d’ailleurs de découvrir la région et sa communauté des affaires. Le SIAT est un événement qui permet aux entreprises d’ailleurs de rencontrer les gens d’affaires d’ici et aux entrepreneurs d’ici, d’établir des relations avec des entreprises de partout au Québec. »
« Je remercie les manufacturiers et les industriels présents de participer à un événement comme le SIAT qui permet de faire connaître notre région ressources. Lorsque ça va bien chez nous, nous savons pertinemment que le secteur manufacturier roule à plein à travers le Québec. À cause de la pénurie de main-d’œuvre ici, il est important pour nos entrepreneurs de faire des maillages entre eux et avec des sociétés de d’autres régions. J’invite donc les entrepreneurs d’ici à ne pas hésiter à s’ouvrir et à discuter avec des manufacturiers et des fournisseurs présents. Ces échanges peuvent souvent être riches et ouvrir de nouveaux horizons pour trouver des solutions à des problèmes communs », affirmait de son côté Jocelyn Lévesque, directeur général de la SADC de Rouyn-Noranda lors de son intervention au cours de l’ouverture du SIAT.
Pour Éric Pageau, président de Groupe Pageau, cette seconde édition du SIAT est une confirmation de l’importance que l’entreprise de Québec accorde aux régions dans le développement de ses affaires. « C’est vrai que c’est en région que ça se passe. Ici, nous réussissons à faire de belles choses avec les installations qui nous servent. Pour une seconde édition, il faut travailler plus fort, il n’y a pas l’engouement de la première édition. Nous sommes réunis à l’aréna Jacques-Laperrière pour deux jours pour permettra à plus de 100 exposants du domaine industriel de faire connaître leurs produits, leurs services et leurs expertises. Pour les exposants, le salon est une tribune unique pour faire de belles rencontres et de consolider leurs marchés », dit-il.
« On croit au réseautage, nous sommes fier de travailler en région et de créer des événements avec de réelles retombées pour les régions comme celui-ci », ajoutait Michel Lemelin, vice-président de Groupe Pageau et associés d’Éric Pageau. Les visiteurs réunis pour cette ouverture protocolaire n’attendaient que la fin des discours pour sillonner les allées du SIAT. Le Salon occupait les deux glaces de l’amphithéâtre nommé en l’honneur d’un ancien défenseur et assistant entraîneur des Canadiens de Montréal et récipiendaire du trophée Norris natif de Rouyn-Noranda.
Quand au président de la Chambre de Rouyn-Noranda, Jean-Claude Loranger, il admet avoir probablement sous-évalué l’impact du maillage que peut générer un événement comme le SIAT. « J’ai toujours pensé que le maillage se limitait au réseautage qu’on pouvait créer à l’échelle régionale, mais le SIAT m’a fait comprendre qu’il peut y avoir du maillage avec des entreprises de grands centres comme Montréal et d’ailleurs au Québec très avantageux pour nos entreprises de Rouyn-Noranda et d’Abitibi-Témiscamingue. Le maillage peut faire en sorte qu’une entreprise d’ici devienne distributrice d’un manufacturier de Montréal et vice-versa », affirme monsieur Loranger, qui est aussi directeur général de la Caisse Desjardins de Rouyn-Noranda.
« Le Québec est un vaste territoire et des événements comme le SIAT nous offre une belle façon d’aller à la rencontre de nos clients actuels et de clients potentiels. C’est une occasion de faire connaître notre entreprise à une clientèle qui est moins familière avec nous », de dire Annick Gagnon, de l’entreprise Industries Desormeau, de l’arrondissement montréalais de Saint-Léonard, présente au SIAT. Industries Desormeau est spécialisée dans la fabrication de plusieurs types de boulons, de vis et d’écrous. Les produits de Desormeau sont des boulons dans les tailles standards ou sur mesure; y compris une gamme complète de grades et de finitions.
« On ne voit pas souvent nos clients en région. Et au SIAT, nous avons également rencontré des entreprises qui sont devenues des clients et qui ont déjà placé des commandes chez nous. Il faut comprendre que la réalité du monde industriel en région est souvent différente de la réalité dans les grands centres. Mais il y a des réalités actuellement auxquelles personnes n’échappent comme la pénurie de la main-d’œuvre. Je sais que c’est un problème en ville, mais j’ai bien l’impression après avoir été au SIAT, que la pénurie se fait encore plus sentir en région. C’est impressionnant de voir comment les entrepreneurs en région savent s’adapter rapidement pour apporter les changements requis à leurs opérations », renchérit madame Gagnon.
Présentation de Tribologik
Nicholas Reich et Carole Denis, respectivement vice-président Ventes et Marketing et Chargée de comptes de Laboratoires Tribologik, ont effectué une présentation lors du SIATR. L’exercice avait comme objectif d’offrir des explications approfondies des différents tests effectués par un laboratoire d’analyse d’huile et de fluides ISO 17025 ainsi que les avantages que ces tests peuvent avoir pour prolonger la durée de vie de l’équipement et à augmenter le temps de fonctionnement. La présentation couvrait l’ensemble des tests standards de l’industrie, dont :
En plus des descriptions des tests et de la méthodologie, les deux collègues ont décrit la manière dont tous les tests s’accordent pour produire un rapport prédictif.
Bref, la seconde édition du Salon industriel de l’Abitibi-Témiscamingue qui se tenait à Rouyn-Noranda les 9 et 10 mai 2018 a été une réussite. Et avant de quitter les lieux, Éric Pageau et Michel Lemelin, les deux associés du Groupe Pageau, se sont bien promis de récidiver dans deux ans, soit en 2020. L’Abitibi-Témiscamingue, comme plusieurs régions du Québec, n’a pas fini d’entendre parler du Groupe Pageau.
Par Guy Hébert