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Un nouveau souffle sur le secteur bioalimentaire

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En dévoilant sa politique de souveraineté alimentaire l’été dernier, la première ministre du Québec, Pauline Marois, a voulu rien de moins que renforcer le secteur de la production agricole et le secteur alimentaire. Son message est d’encourager l’achat chez nous.

Je l’appuie dans sa démarche. Sa politique veut non seulement consolider nos acquis et protéger les emplois du secteur, mais aussi développer des produits de qualité et pourquoi ne pas les exporter davantage à l’étranger?

Ici, il est important de comprendre que mon message ne relève pas de la politique partisane. Que le gouvernement soit péquiste, libéral ou caquiste, personne n’est contre la vertu.

Lorsque j’apprends du Bottin statistique de l’alimentation que les Québécois représentent une clientèle en changement dont les exigences en matière d’alimentation augmentent et se diversifient, la politique de souveraineté alimentaire arrive à point.

Il faut dès maintenant que tout le réseau bioalimentaire mette ses énergies en commun pour répondre aux besoins des Québécois avant qu’il ne soit trop tard. En octobre dernier, le Programme d’appui à la commercialisation des aliments québécois (PACAQ) a été mis sur pied pour faciliter l’accès des produits des entreprises bioalimentaires québécoises aux différents réseaux de commercialisation du marché intérieur. Ce programme a reçu une enveloppe budgétaire de 1,5 M$ étalée sur une période de trois ans (2013 à 2016).

Cette politique me réjouit. Elle va dans la bonne direction pour tous les acteurs du milieu bioalimentaire. Les retombées engendrées par la Politique de souveraineté alimentaire devraient nécessairement se traduire par la création de nouveaux emplois, des emplois mieux rémunérés ou même des investissements visant à susciter des gains de compétitivité dans les entreprises.

Éric Pageau, éditeur

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