Cette nouvelle conduite de transport permettra à Énergie Saguenay de liquéfier et d’exporter du gaz naturel en Europe, en Asie et vers d’autres marchés qui souhaitent diversifier leur approvisionnement en gaz naturel et/ou participer à la transition énergétique mondiale en offrant aux entreprises sur leur territoire la possibilité de remplacer des énergies plus polluantes telles que le charbon et le mazout. Pour en apprendre plus sur le projet Énergie Saguenay, visitez le http://energiesaguenay.com.
En plus des bénéfices environnementaux potentiels, ce projet engendrera des retombées économiques importantes et tangibles pour les entreprises et les communautés du Québec, de l’Ontario et du Canada.
Gazoduq étudie présentement un corridor entre le nord-est de l’Ontario et la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ce corridor, éloigné volontairement des zones densément peuplées, prend également en considération de nombreux milieux sensibles, tels que le Lac Saint-Jean, le Réservoir Gouin, le Lac Abitibi, les aires de répartition du caribou forestier ainsi que les aires protégées et les secteurs d’intérêt récréatifs (ZEC, pourvoiries, etc.). Par conséquent, le tracé final qui sera retenu évitera notamment les aires protégées et les parcs nationaux inclus dans le corridor d’étude.
« Notre vision est de développer cette conduite de gaz naturel dans le respect et la collaboration des communautés impliquées. Notre souhait est de mettre en place un projet qui générera des retombées positives pour le Québec, l’Ontario et le Canada, en plus de contribuer à la réduction de l’utilisation de charbon et de mazout dans le monde, réduisant ainsi les émissions mondiales de GES. Nous nous engageons à construire ce gazoduc en harmonie avec les modes de vie des communautés locales et autochtones, tout en nous efforçant de minimiser les impacts et en favorisant les retombées économiques locales, » mentionne Louis Bergeron, Président, Gazoduq.
Gazoduq croit essentiel de développer son projet en collaboration avec les communautés impliquées. Sa volonté est de tisser des liens durables avec celles-ci afin de notamment conclure des ententes et des partenariats d’affaires avec des entreprises locales. En ce sens, au-delà des exigences réglementaires, Gazoduq amorcera bientôt une vaste démarche de consultation et d’information avec les communautés locales et autochtones concernées par le corridor d’étude. Ceci permettra d’établir un dialogue ouvert et constructif et ultimement, d’identifier un tracé qui soit techniquement réalisable et acceptable sur les plans environnemental, social et économique. Les citoyens auront ainsi l’occasion d’en apprendre plus sur le projet, d’obtenir des réponses à leurs questions et de suggérer des améliorations lors des nombreuses activités qui seront prévues dans les prochaines semaines.
Puisqu’il s’agit d’une conduite souterraine de gaz naturel interprovinciale avec l’Ontario, le projet sera assujetti aux processus réglementaires provinciaux et fédéraux. De plus, il sera soumis à la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement du Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (incluant des audiences du BAPE). Il est prévu que le projet, qui est présentement en phase de planification et de conception, débute sa phase de construction en 2022, pour une mise en service en 2024, coïncidant avec la hausse de la demande mondiale prévue de GNL et le début des opérations projeté du complexe d’Énergie Saguenay.
La sécurité est une priorité pour Gazoduq et l’entreprise s’engage à minimiser les impacts de son projet sur les communautés et l’environnement.
Pour en apprendre davantage sur le projet et la démarche de consultation : www.gazoduq.com.
Crédit photo de couverture: La Presse Canadienne
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