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Une entente de principe a été signée entre la Coopérative de transport régional du Québec (TREQ) et l’Université du Québec à Chicoutimi afin d’élaborer les paramètres d’une entente définitive visant l’utilisation de l’infrastructure de recherche Carbone boréal™ pour compenser l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre reliées aux activités de la coopérative.

La Coopérative de solidarité TREQ est un nouveau transporteur aérien québécois dont la mission est de desservir les régions du Québec et favoriser leur développement. TREQ propose une flotte d’appareils Bombardier Q400 de 78 places, des avions performants, afin de permettre une offre de billets à des prix normaux.

« À bien des égards TREQ désire redéfinir le modèle de transport aérien régional au Québec, il aurait été impossible pour nous de le faire sans inclure la carboneutralité ainsi que l’ensemble des principes de développement durable. Chaque contribution compte et TREQ innove en intégrant cet objectif et les moyens concrets pour le réaliser dès le départ de l’entreprise. Voler avec TREQ sera une contribution à la solution plutôt qu’au problème », a ajouté M. Serge Larivière, membre fondateur et directeur général de TREQ.

Première au pays

En s’assurant de la carboneutralité de l’entreprise, TREQ espère assurer à ses passagers que leur vol est carboneutre. Ce qui serait une première pour un transporteur au Canada. Car pour le moment, la plupart des transporteurs aériens proposent aux voyageurs de compenser les émissions de leurs voyages sur une base volontaire.

« Le transport aérien représente environ 2 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. C’est un secteur où il est très difficile de réduire à la source les émissions. La compensation des émissions de CO2 par des moyens crédibles devient donc la seule alternative pour assurer la carboneutralité des opérations d’une entreprise. En choisissant de travailler en partenariat avec Carbone boréal, TREQ s’assure des plus hauts standards en matière de compensation et sa contribution permettra de soutenir la recherche sur la lutte et l’adaptation aux changements climatiques à l’UQAC. Tout le monde y gagne. », a mentionné M. Claude Villeneuve, chercheur et responsable de l’infrastructure de recherche Carbone boréale.

Carbone boréal

Depuis 2008 Carbone boréal permet aux organisations et individus de compenser des émissions de gaz à effet de serre (GES), générées par leurs activités en leur attribuant l’équivalent en CO2 capté par ses plantations en territoire forestier ou agricole. Les plantations sont des dispositifs de recherche universitaire protégés à long terme. Les plantations de Carbone boréal sont accessibles aux chercheurs et chercheuses à l’interne ou à l’externe de l’UQAC. Les gouvernements, les entreprises et le public bénéficient des travaux menés sur le réseau de plantations puisqu’ils font avancer les connaissances sur la contribution de la forêt boréale à la lutte et à l’adaptation aux changements climatiques. Carbone boréal est devenu une infrastructure de recherche de l’UQAC en 2018.

« Cette entente sera la preuve qu’il est possible de concevoir des projets comme celui de TREQ sur la base de la carboneutralité. Je suis encore plus fier de le faire avec l’UQAC ici à Saguenay et contribuer au développement de sa recherche dans le domaine. Nous souhaitons compenser les émissions dans toutes régions où nous sommes présents en collaboration avec notre partenaire », mentionne Éric Larouche, membre fondateur et président du conseil d’administration de TREQ.

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