Dans le secteur de l’emballage, il n’est pas rare de faire face à des cas problématiques : bris et pertes durant le transport, produits d’emballages défectueux, équipements et machines causant des ralentissements ou arrêts de production, pour ne nommer que ceux-là.
Par désir de vouloir régler rapidement les problèmes pouvant apparaitre, on entre en mode réactif et on trouve alors des solutions qui, certes, peuvent résoudre la situation, mais ne n’empêcheront pas nécessairement celle-ci de se reproduire.
Il faut donc voir les choses autrement. Lorsque survient un problème, c’est l’opportunité de revoir ses façons de faire et d’y gagner parfois autant sur le court terme que sur le long terme.
À titre d’exemple, prenons une situation où le produit ne se rend pas chez votre client dans l’état où il devait être, en d’autres termes, le produit est endommagé durant le transport. Le premier réflexe serait de renforcer l’emballage en y ajoutant plus de composantes de protection ou en y intégrant des produits plus performants. Cette solution peut possiblement pallier la situation, mais vous vous trouverez dans une situation de suremballage, ce qui implique :
Ce qui devait à la base régler un problème, en crée d’autres.
En fait, avant d’agir, la question qu’on devait se poser est la suivante : les bris provenaient-ils vraiment de l’emballage ? En effet plusieurs facteurs peuvent être pris en considération : le produit emballé, la disposition dans le camion, les produits d’emballages utilisés, la séquence d’emballage, les paramètres de l’équipement utilisé pour emballer ou, tout simplement, la disposition des produits sur la palette.
C’est en trouvant la réponse à votre question que vous êtes en mesure de trouver des solutions efficaces et économiques. C’est l’occasion de remettre vos façons de faire en question et d’éventuellement les améliorer. Pour ce, il existe aussi des laboratoires d’essai tel que celui de CARTIER qui permettent d’identifier les points critiques d’un emballage (selon les conditions auxquelles il est soumis) pour ensuite développer des solutions adaptées à votre réalité d’opération.
En suivant cette approche scientifique, le problème initial se transforme alors en une belle opportunité de réaliser des économies. Votre emballage ou vos processus sont alors optimisés :
Une recette gagnante, ça se maintient ! Standardiser les emballages ou plus précisément la qualité des emballages est une des façons de s’assurer de réaliser des économies à grande échelle.
Une recette gagnante, ça se maintient ! Standardiser les emballages ou plus précisément la qualité des emballages est une des façons de s’assurer de réaliser des économies à grande échelle. Souvent, les bris et les pertes causées par des emballages déficients sont évalués à 2 % du chiffre d’affaires. Imaginez seulement ce qu’une économie de 2 % peut représenter comme gain sur un chiffre d’affaires de 100 M$. Certes, standardiser les emballages peut s’avérer être un défi d’envergure lorsque les pratiques ne sont pas automatisées. Toutefois, si une croissance est anticipée ou si vous prévoyez apporter des changements majeurs pouvant affecter l’emballage (nouvelle ligne de produit, nouveau mode de distribution, etc.), il est pertinent d’étudier vos emballages, car lorsque l’on y accorde l’attention nécessaire, ce pourrait être un de vos leviers de croissance.
Rhita Amane CARTIER, L’emballage optimisé Tél. : 1 800 363-2737 ramane@emballagecartier.com emballagecartier.com