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Sacs Munger affiche un bilan positif au terme d’un an de nouveaux développements

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Il a cependant fallu quelques mois avant que ces sacs soient accessibles aux consommateurs. Ainsi, six à huit mois ont été nécessaires avant que tous les magasins aient les produits, les installent sur les tablettes avec les agencements souhaités par les magasins, pour bien les présenter aux consommateurs. Cela a donc été un peu plus long contrairement à ce que Sacs Munger avait prévu initialement.

M. Fortin explique que les stratèges des grandes chaînes planifient leurs promotions un bon trois mois à l’avance. Cela a fait en sorte que Sacs Munger n’a pu bénéficier de sa première promotion qu’en novembre 2008, dans les circulaires, et que les choses ne se sont mises à bouger qu’au cours des deux derniers mois de l’année. «Je croyais que cela allait bouger plus rapidement que cela, dans tout le Québec», dit M. Fortin, au sujet des quelque 750 magasins auxquels sont disponibles les sacs sous six bannières.

« Nous recevons à tous les jours des appels et des courriels de gens de Montréal », explique Marc Fortin. Il reste qu’une importante chaîne d’alimentation au Québec, soit IGA, n’a pas encore finalisé d’entente avec Sacs Munger. M. Fortin explique que ce dossier est sa priorité, en 2009. Le dossier est bien amorcé, explique-t-il. Les trois grandes chaînes à rejoindre sont Metro, Provigo et IGA, renchérit-il, expliquant que Metro englobe Super C et Richelieu.

Pour le moment, des gens contactent son entreprise, quand ils constatent que les sacs biodégradables ne sont pas encore disponibles chez IGA, souligne Marc Fortin. Il explique que cela est de bon augure, car la chaîne d’alimentation a assurément des sons de cloche qui vont dans le même sens. Ainsi, au début de l’année, il était optimiste à l’idée des démarches imminentes de suivi auprès des administrateurs d’IGA.

Autres sacs

D’autre part, Metro a donné l’accord à l’achat de caisses de grands sacs pour les feuilles mortes. Sacs Munger en a donc livré un millier de sacs, à l’automne. À cela s’ajoute aussi la pénétration éventuelle d’un nouveau produit, à savoir un sac pour bacs verts de 240 litres. Cette acceptation porterait pour Sacs Munger à cinq produits le nombre de ceux distribués par Metro.

Pour le moment cependant, rien n’est finalisé dans ce dossier. Les responsables de Metro ont vu les présentations de Sacs Munger, mais des problèmes techniques subsistent, à savoir le manque d’espace dans les entrepôts surtout et dans les magasins. Ce dossier, dont l’aboutissement devait se faire à l’automne 2008, est retardé de cinq à six mois.

Outre Metro, Sacs Munger est en négociation avec les différentes chaînes dont Costco. «L’important est que les consommateurs soient satisfaits du produit. Au départ, ce n’était pas évident car le sac est clair plutôt que vert», explique Marc Fortin pour expliquer que cela passe bien.

L’entreprise mise donc, comme prévu, sur les sacs biodégradables, une division à laquelle Marc Fortin prédit les plus grands succès dans l’avenir. Il répète que l’apparition de ce produit biodégradable coïncide bien avec les achats plus écologiques de la population sensibilisée aux traces que l’humain laisse sur l’environnement.

Selon les résultats à venir, à savoir la pénétration des nouveaux produits et l’importance des commandes qui vont en découler, Sacs Munger pourrait devoir ajouter deux autres lignes de production à son usine d’Hébertville, ce qui implique des achats de machines et de nouvelles embauches de personnel.

Approvisionnement bio

L’approvisionnement de Sacs Munger en pellicule de plastique biodégradabe a connu des difficultés en 2008, à sa source d’approvisionnement habituelle. En effet, l’usine NatureSac de Desbiens, une municipalité située à quelques dizaines de kilomètres de ses installations d’Hébertville, a connu des ratés. Elle subit actuellement une fermeture temporaire.

Quand l’usine de Desbiens connaît des difficultés, M. Fortin s’approvisionne ailleurs, à savoir auprès de fournisseurs de Montréal. M. Fortin envisage même un partenariat avec le propriétaire de Nature Sac, peut-être même acheter l’usine de Desbiens. M. Fortin n’en dit pas plus à ce sujet, car il s’agit d’une hypothèse au sujet de laquelle bien des éléments sont à considérer, tant du point de vue de NatureSac que de Sacs Munger.

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