En résumé, ce programme offre d’abord aux entreprises l’opportunité de bénéficier d’une visite industrielle gratuite pour réaliser une première évaluation des avantages que pourrait apporter l’acquisition d’un robot. Une fois les visites industrielles terminées, les entreprises qui se seront qualifiées lors de cette première étape obtiendront le soutien nécessaire à l’implantation d’un premier robot collaboratif et pourront ainsi mesurer les effets sur l’amélioration de leur productivité.
« Le RTMQ et le CRIQ partagent le mandat d’augmenter la productivité du secteur métallique au Québec, indique Denis Hardy, président-directeur général du CRIQ. D’une part, ce mandat s’inscrit dans le mandat même du CRIQ, qui est d’augmenter la productivité des entreprises québécoises par le biais de l’innovation, et d’autre part, il s’inscrit plus spécifiquement dans celui du RTMQ, qui rassemble et représente les entreprises composant l’industrie de la transformation métallique au Québec. »
La mise sur pied en 2014 de la mesure ACCORD/CRIQ, qui prévoyait un support financier de 40 % du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation et de 30 % du CRIQ pour un projet d’innovation sectorielle, a permis de jeter les bases d’un projet rassembleur pour ce secteur, poursuit M. Hardy. À l’aube de l’ère 4.0, il est apparu important aux deux organisations d’accélérer l’intégration de la robotique dans le secteur métallique afin de permettre aux industries de mieux profiter du potentiel au passage de l’industrie 4.0.
Le créneau ACCORD transformation métallique RTMQ fait partie de la vingtaine de créneaux d’excellence ACCORD nés d’une stratégie gouvernementale visant à soutenir le développement économique en région, explique à son tour Frédéric Chevalier, directeur général du RTMQ. D’ailleurs, les bureaux du RTMQ sont situés en Montérégie, la région du Québec la plus prospère en matière de transformation métallique, qui est à son tour le secteur manufacturier le plus important au Québec.
« Nous sommes une sorte de courroie d’entraînement, car nous montons des programmes et recherchons du financement pour aider les entreprises du secteur à s’émanciper, explique Frédéric Chevalier, en ajoutant que le RTMQ a approché le CRIQ pour soutenir l’implantation de robots collaboratifs simplement programmables et faciles et sécuritaires à côtoyer étant donné leur forme humanoïde. Nous invitons donc les entreprises intéressées à se doter d’un robot collaboratif à lever la main pour entamer le processus qui commence par une étude de faisabilité à savoir s’il s’agit pour eux d’un projet viable, pas trop cher à implanter et s’il sera ensuite payant pour l’entreprise.»
Deux organisations et des expertises complémentaires
L’alliance entre le RTMQ, un facilitateur d’accès à des fonds par l’intermédiaire des créneaux ACCORD, et le CRIQ, un centre de recherche doté de l’expertise technique et en ingénierie, est une bonne stratégie pour ainsi soutenir les PME québécoises manufacturières en transformation métallique. Selon Frédéric Chevalier, les deux organisations sont très complémentaires, autant au niveau du type de l’expertise que de la fonction sectorielle.
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