« Tous conviendront que l’industrie minière québécoise est un acteur de premier plan pour le développement socio-économique du Québec. C’est vrai pour les régions ressources évidemment, mais ce l’est aussi pour les grands centres. Cette étude démontre hors de tout doute que le Québec s’enrichit grâce aux activités des sociétés minières », a déclaré Josée Méthot, présidente-directrice générale de l’AMQ.
Bien que les régions dites minières récoltent la plus grande part des retombées économiques, les grands centres tirent largement profit de la mise en valeur des ressources minérales québécoises. À titre d’exemple :
« L’industrie minière contribue de façon significative à la qualité de vie de la population, que ce soit par ses apports aux communautés d’accueil ou par ses contributions aux différents paliers de gouvernement », a souligné Mme Méthot.
Rendons à César ce qui appartient à César : l’Abitibi-Témiscamingue est la région minière numéro un en ce qui concerne les retombées économiques, elle qui a profité de l’activité minière soutenue dans le secteur de l’or : sur les 8,5 milliards de dollars en dépenses totales des sociétés minières au Québec, 3,2 milliards ont été effectuées en Abitibi-Témiscamingue; 15 000 emplois sont occupés par des résidents de la région et 1 240 de ses fournisseurs participent à la vitalité de l’industrie.
Cette étude permet également de répondre à une question qui revient souvent : combien les gouvernements reçoivent-ils de la mise en valeur des ressources minérales? La réponse : plus d’un milliard de dollars annuellement. Plus précisément, ce sont 961,5 millions de dollars qui ont été versés au seul gouvernement du Québec en 2016, sans compter l’impôt sur le revenu des sociétés. À cela s’ajoutent 426,8 millions de dollars pour le gouvernement du Canada.
Autre fait saillant : plus de femmes et d’autochtones sont employés par l’industrie minière que par le passé. L’objectif des sociétés minières est d’ailleurs d’augmenter ces proportions au fil des ans, ce qui contribuera inévitablement à répondre aux importants besoins de main-d’œuvre anticipés pour les années à venir.