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Relever les défis d’approvisionnement, d’automatisation et de gestion des stocks

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Le secteur manufacturier en a vu de toutes les couleurs au cours des deux dernières années. Les chaînes d’approvisionnement, le transport des marchandises et production ont été perturbés, et c’est sans compter la pénurie de main-d’œuvre qui s’est accentuée avec la hausse des départs à la retraite.

Les gestionnaires d’usines ont su s’adapter en modifiant certaines de leurs pratiques et nouvelles tendances, identifiées ici par Rabih Atallah, vice-président associé, groupe transport et logistique, services aux entreprises, à la Banque Nationale du Canada, qui accompagne les entrepreneurs.

La relocalisation a la cote

La relocalisation (ou inshoring), c’est le contraire de la délocalisation (ou offshoring). Il s’agit de revoir ses sources d’approvisionnement et de favoriser les fournisseurs qui se trouvent sur le même continent. L’objet est de réduire sa dépendance au transport maritime en privilégiant le ferroviaire et le camionnage.

« C’est pour assurer d’avoir une chaîne d’approvisionnement plus robuste, moins dépendante de ports et de navires sur lesquels on a moins de contrôle », résume M. Atallah, ajoutant que la réduction de l’empreinte carbone entre également dans l’équation de ces choix de modes de transport plus locaux.

Les intrants pourraient coûter un peu plus cher que s’ils venaient d’Asie par exemple. Les frais associés à des pertes de contrats ou des fermetures d’usines faute de matière à transformer coutent quant à eux bien plus cher.

Montée de l’automatisation

Malgré la hausse du taux directeur et par conséquent celle des taux d’intérêt, les entreprises du secteur manufacturier sont de plus en plus nombreuses à investir dans l’automatisation de leurs processus de fabrication. Notamment parce que le jeu en vaut souvent la chandelle dans un contexte où la pénurie de main-d’œuvre frappe de plein fouet.

« Pour pallier au possible manque de main d’œuvre nécessaire à ses opérations, une entreprise devrait évaluer le coût en investissement de l’automatisation », conseille l’expert de la Banque Nationale lorsqu’il aborde la question de la révolution 4.0.

Différentes mesures peuvent augmenter vos chances d’attirer et de retenir des employés en contexte de pénurie de main-d’œuvre, découvrez-les.

Juste à temps versus Juste au cas

Pendant la pandémie, il est devenu plus difficile de s’approvisionner en plusieurs choses. Alors la plupart des entreprises manufacturières ont sauté sur l’occasion quand les produits dont elles avaient besoin étaient disponibles.

« Bien des entreprises ont eu des problèmes d’approvisionnement et ont manqué de stocks. Alors tous ont surstocké quand ils en ont eu la possibilité », indique M. Atallah pour illustrer à quel point la tendance a été généralisée.

Mais il y a des coûts associés au surstockage.

D’abord, ce sont des capitaux qui dorment dans les entrepôts. Il y a aussi le risque que les intrants accumulés soient devenus périmés ou désuets sur le plan technologique au moment de leur utilisation.

Vaut-il mieux alors revenir au « juste à temps »? Il n’y a pas qu’une seule bonne réponse, et c’est là que l’avis d’experts peut s’avérer judicieux.

Les équipes de Rabih Atallah accompagnent les clients qui désirent revoir ou améliorer leurs chaînes d’approvisionnement et leurs processus. Des spécialistes sont en place, notamment en service-conseil et financement de la chaîne d’approvisionnement.

« Nous sommes là pour accompagner les entrepreneurs et les aider à trouver des solutions aux enjeux qu’ils rencontrent et bâtir avec eux les meilleures stratégies. »

Pour d’autres conseils aux entrepreneurs, consultez bnc.ca/entreprises.

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