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Québec investit dans 21 projets de recherche minière

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Le gouvernement du Québec a confirmé une aide financière totale de près de 7,2 millions de dollars dans le cadre de son programme de recherche pour soutenir le secteur minier. Ainsi, 21 projets répartis dans des établissements de sept régions du Québec bénéficieront de cet investissement.

L’aide financière provient du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) et du Fonds de recherche du Québec — Nature et technologies (FRQNT), dans le cadre du Programme de recherche en partenariat sur le développement durable du secteur minier. Ce programme vise à inciter les chercheuses et les chercheurs québécois œuvrant dans des champs disciplinaires variés à aider l’industrie minière à relever les défis techniques, environnementaux et technologiques posés par le contexte géologique québécois. Il s’adresse aux chercheurs universitaires et collégiaux pour des projets de deux à trois ans.

Les projets sont financés selon divers axes de recherche :

  • l’exploration et l’exploitation minière en profondeur;
  • le développement du secteur minier en milieu nordique;
  • l’économie d’énergie et de gaz à effet de serre;
  • l’impact du développement minier sur l’environnement et sur les communautés;
  • le développement et l’optimisation des outils géoscientifiques et géomatiques;
  • la vision prospective du développement minier.

« Je me réjouis de cette collaboration entre le MERN et le FRQNT, qui permettra aux chercheuses et aux chercheurs en sciences naturelles et génie de réaliser des projets de recherche qui contribueront au développement de connaissances de pointe dans des créneaux porteurs de retombées potentielles très intéressantes pour des entreprises et des acteurs du secteur minier, le tout dans une perspective durable. », selon M. Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec.

Cette aide est accordée à la suite d’un processus de sélection qui a débuté en juin 2020, après le lancement d’un deuxième appel de propositions. Une analyse a été faite par un comité de pertinence et ensuite par un comité scientifique. Les projets qui seront financés sont appuyés par l’industrie minière. Le programme encourage le partenariat et la collaboration entre plusieurs entreprises ou acteurs clés du secteur.

Région de Montréal

Dans la métropole, 537 210 $ est accordé à deux projets de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Le projet intitulé Quelle acceptabilité sociale pour les projets miniers de la transition énergétique?, dans le but de démontrer l’influence de l’usage, de la culture et des valeurs collectives sur le développement minéral au Québec reçoit un montant de 330 200 $. Le deuxième projet Approche innovatrice par rapport aux veines de quartz-carbonate associés avec les gisements de l’or orogéniques dans la région de Val-d’Or reçoit 207 010$.

Bas-Saint-Laurent

Une aide financière de 681 000 $ est accordée à deux projets dans la région du Bas-Saint-Laurent, soit à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) pour le projet Optimisation de la production électrique sur les sites miniers par hybridation pneumatique des génératrices de diesel avec 381 000 $ et au Cégep de Rivière-du-Loup pour le projet Développement d’un bioprocédé innovant pour le traitement des eaux de drainage des tourbières pour réduire la nuisance environnementale avec 300 000$.

Capitale-Nationale

Une aide financière de près de 2 877 617 M$ est accordée à huit projets dans la région de la Capitale-Nationale, soit à l’Université Laval et à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS).

Du côté de l’Université Laval, les programmes Valorisation des déchets miniers avec ajout cimentaire contenant des brasques traitées (381 000 $), Influence des structures héritées sur l’architecture orogénique et la distribution de ressources minérales (381 000 $), Réduction de l’empreinte environnementale des sites miniers par l’amélioration et l’adaptation des approches de modélisation hydrogéologique : cas du site minier St-Lawrence Columbium (228 600 $), Contribution à la compréhension, à la quantification, et au suivi de l’aléa sismique dans les mines souterraines profondes (364 922 $) et Développement de vecteurs des zones minéralisées des gisements d’or orogénique basés sur la chimie et la texture du quartz et de la tourmaline (381 000 $) ont été sélectionnés.

À l’INRS, les programmes La microflore et la microfaune benthiques comme indicateurs d’apports en nitrates et en métaux (381 000 $), Développement d’une méthodologie d’apprentissage profond mixte comme outil d’aide à l’interprétation de données géophysiques aéroportées multi-méthodes (379 095 $) et L’énergie géothermique : une deuxième vie pour les mines (381 000 $) ont été sélectionnés.

Mauricie

Une aide financière de 160 600 $ est accordée à un projet de recherche du Cégep de Trois-Rivières, dans la région de la Mauricie pour le développement d’un outil prédictif par apprentissage automatique de la dégradation par corrosion d’un pipeline.

Estrie

Une aide financière de 381 000 $ est accordée à un projet de recherche de l’Université de Sherbrooke, dans la région de l’Estrie afin de financer l’étude des végétaux rustiques de la Fosse du Labrador pour étudier l’érosion éolienne et établir un couvert végétal sur les parcs à résidus nordiques.

Abitibi-Témiscamingue

Une aide financière de 2 241 969 M$ est accordée à six projets de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). Les projets sont : Étude de l’impact de la minéralogie (présence de phyllosilicates) sur les risques opérationnels associés à la gestion des résidus miniers incorporant du ciment (381 000 $), Recyclage de réactifs en hydrométallurgie : étude du cas de la soude caustique (NaOH) dans la purification du graphite (338 519 $), Performance des systèmes de recouvrement avec géomembrane pour contrôler la contamination provenant de résidus miniers (381 000 $), Revégétalisation d’affleurements rocheux (379 889 $), Évaluation de scénarios durables pour la remise en état de sites d’entreposage de rejets métallurgiques ainsi que leur valorisation (381 000 $) et Restauration des parcs à rejets de concentrateur générateurs de drainage minier acide (DMA) préalablement oxydés (380 561 $).

Chaudière-Appalaches

Une aide financière de près de 300 000 $ est accordée à un projet de recherche du Cégep de Thetford afin de financer la mise au point de différents protocoles d’essais cinétiques sur le terrain pour la prédiction de la qualité des eaux de drainage des stériles de résidus miniers

Le rôle du secteur minier

« La recherche est essentielle pour contribuer à la prospérité et au développement durable. C’est aussi un élément important pour rendre notre industrie minière plus compétitive. Grâce au partenariat du Ministère avec le FRQNT, je suis heureux de soutenir l’expertise scientifique québécoise et les travaux qui auront des retombées à large portée pour le secteur minier. Félicitations aux responsables des projets de recherche et bonne continuation! »

M. Jonatan Julien, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord et de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine

Le secteur minier joue un rôle de premier plan dans l’économie du Québec avec plus de 32 000 emplois directs et indirects, 22 mines actives et 29 projets miniers qui ont atteint au moins l’étape de la mise en valeur.

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