« La création du CTEQ confirme le leadership de notre gouvernement et la priorité que nous accordons au transfert d’entreprise. Pour le gouvernement du Québec, il est essentiel de maintenir les entreprises et les emplois sur leur territoire actuel. L’entrepreneuriat collectif a toujours grandement contribué à la vitalité de nos régions et de nos communautés », a indiqué la ministre Lise Thériault.
Le CTEQ a pour mandat de permettre une coordination plus structurée des diverses initiatives en matière de transfert et de reprise d’entreprise, et d’offrir des services unifiés dans toutes les régions du Québec. Sa mission est de traiter les enjeux relatifs à la relève des dirigeants ainsi qu’à la valorisation et au transfert d’entreprise en offrant des services d’information, de formation et d’accompagnement-conseil.
« La relève entrepreneuriale constitue un défi important pour le Québec, et l’un des enjeux à cet égard consiste à maintenir la propriété des entreprises, les infrastructures et les emplois sur le territoire. Aujourd’hui, nous poursuivons les efforts significatifs consentis par le gouvernement du Québec pour fournir aux entreprises et aux coopératives les outils nécessaires et adaptés à leurs besoins afin qu’elles puissent assurer leur pérennité », a indiqué la ministre Dominique Anglade.
Le Programme de soutien pour favoriser la reprise collective par les travailleurs, qui s’inscrit dans les objectifs du Plan d’action gouvernemental en économie sociale 2015‑2020, vise à stimuler l’entrepreneuriat collectif afin d’assurer la relève des entreprises québécoises.
Ainsi, par l’entremise de ce programme, un projet de reprise collective pourra se voir accorder une subvention allant jusqu’à 15 500 dollars pour l’embauche de professionnels. L’entreprise aura alors la possibilité de rencontrer des spécialistes pour évaluer si les travailleurs ont la capacité financière de l’acquérir en totalité ou en partie, ou pour déterminer si la culture organisationnelle actuelle est propice à la création d’une coopérative de travailleurs.
Ce soutien financier permettra aux coopératives récemment créées de défrayer une partie des coûts pour l’embauche d’un comptable qui évaluera la valeur de l’entreprise, pour les services d’un juriste qui négociera l’achat ou la convention d’actionnaires et pour le soutien de professionnels qui procéderont à une vérification diligente.