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Point de vue – L’année 2018 placée sous le signe de l’optimisme

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Grâce à l’embellie économique amorcée en 2017, la croissance économique canadienne aura un effet catalyseur sur la confiance de nos entreprises, ce qui fera bondir les projets d’investissement des PME. La nouvelle étude de la Banque de développement du Canada (BDC), rendue publique le 16 janvier dernier, illustre d’ailleurs très bien cet optimisme et la confiance de nos dirigeants d’entreprises quant aux perspectives économiques.

Le Québec prend sa place

Selon la BDC, qui a demandé à plus de 4 000 propriétaires d’entreprises au pays quelles étaient leurs intentions, les entrepreneurs prévoient réaliser des investissements de l’ordre de 140,5 milliards de dollars au cours de l’année 2018, soit 2,9 % de plus par rapport à 2017. Plus spécifiquement au Québec, les propriétaires de PME envisagent pour leur part investir 24,5 milliards de dollars, une hausse de 11 % comparativement à l’an dernier.

À l’échelle canadienne, cette performance place le Québec au troisième rang au chapitre des perspectives d’investissement les plus prometteuses au pays, derrière les provinces de la Colombie-Britannique, à 17 %, et de l’Alberta, à 12 %. Battons le fer pendant qu’il est chaud, car nos voisins de l’Ontario prévoient à l’inverse réduire leurs investissements de 1 % en 2018 et des baisses plus marquées sont anticipées dans les autres régions.

Le soutien à la croissance économique a été le motif le plus souvent cité pour justifier un investissement au cours de l’année, suivi par l’augmentation de la valeur de l’entreprise et la volonté de rattraper la concurrence. Les entreprises qui songent à investir davantage s’attendent d’ailleurs à une croissance plus forte de leur chiffre d’affaires. Parmi les PME qui prévoient une croissance des ventes d’au moins 20 % en 2018, 85 % d’entre elles ont l’intention d’investir.

Considérant que la quasi-totalité (99,7 %) des entreprises canadiennes sont avant tout des PME, lorsqu’elles investissent, elles deviennent plus productives et plus concurrentielles, pouvant offrir des salaires et des avantages sociaux plus alléchants. Derrière ces chiffres, il ne faut pas oublier qu’il existe des travailleuses et des travailleurs qui fondent des familles, achètent des biens et des services et font que, finalement, notre société fonctionne.

Vers une vague de plans d’acquisition?

L’étude de la BNC met aussi le doigt sur plusieurs phénomènes qui méritent une attention spéciale, particulièrement au Québec. En effet, elle explique également que la hausse des investissements anticipés est en bonne partie imputable à une vague de plans d’acquisitions d’entreprises, justifiée par le vieillissement de la population et par le départ à la retraite des entrepreneurs de la génération du baby-boom, notamment d’ici cinq ans.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes puisque les entrepreneurs canadiens prévoient dépenser 79 % de plus pour l’acquisition d’autres entreprises dès cette année, soit 18,9 milliards de dollars, alors qu’ils y avaient consacré 10,6 milliards de dollars en 2017.

Par ailleurs, dans l’ensemble, les PME auront tendance à dépenser davantage dans les éléments d’actifs intangibles, tel que : la formation des employés, la propriété intellectuelle et la recherche et développement (R.-D.), et dans les éléments d’actifs tangibles.

Toujours selon l’étude, les dépenses consacrées à la R.-D. et à la formation des employés augmenteront de 2,4 milliards de dollars au total cette année, confirmant le virage qu’ont entamé les entreprises canadiennes depuis quelques années dans leur façon d’investir.

Leurs investissements augmentent en effet chaque année depuis que BDC a commencé à réaliser son sondage annuel sur les intentions d’investissement en 2015. Ces constats sont d’ailleurs confirmés par une récente recherche de Statistique Canada qui montre que, ces 30 dernières années, la croissance des investissements a été plus rapide du côté des actifs intangibles qu’en ce qui concerne les actifs tangibles.

Enfin, le manque de liquidités générées par l’entreprise et le risque associé aux différents projets d’investissement sont les autres principales raisons invoquées pour ne pas investir.

Une opportunité pour le Groupe Pageau

Par notre mission reconnue depuis 1980, le Groupe Pageau se place plus que jamais aux premières loges au Québec pour développer et offrir des stratégies adaptées au goût du jour dans le but d’aider les entreprises à promouvoir leurs produits et services, et de faire entendre les réalités et les besoins inhérents au développement de nos régions.

De notre point de vue, et les chiffres de la nouvelle étude de la BDC le démontrent bien, les entreprises agissent comme de véritables leaders dans nos communautés qu’il nous faut soutenir. Le Groupe Pageau a d’ailleurs l’intention, cette année encore, de renouveler son engagement qui forge sa réputation et son succès depuis près de 40 ans auprès des entrepreneurs de chez nous en favorisant la mise en valeur de son savoir-faire dans les secteurs industriel et manufacturier partout au Québec.

Par le biais de nos médiums de communication, le Magazine MCI et Transport Magazine, et par l’organisation de nos six salons industriels, le Groupe Pageau constitue l’acteur de premier plan au Québec qui met en évidence ce qui se fait de mieux dans et pour les régions.

Parce que nous sommes convaincus que l’action, c’est en région que ça se passe!

Par Éric Pageau, Président du Groupe Pageau

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