C’était effectivement une excellente nouvelle, d’autant plus qu’elle annonçait l’intention des entrepreneurs d’investir principalement en machinerie, équipement et ressources humaines. Plus précisément, elle laissait savoir que la moitié des répondants souhaitent investir un montant d’environ 100 000 $ et que 16 % des PME pensent y consacrer plus d’un million de dollars.
Ce sondage mentionnait, en outre, que ces entrepreneurs désirent investir dans la création de nouveaux produits, le développement de nouveaux marchés et l’augmentation de la capacité de production.
Ces résultats viennent confirmer ce qui m’a semblé se profiler parmi les entrepreneurs, lors du dernier Salon industriel de Québec : le retour de la confiance. En effet, le contexte commercial évolue positivement, et les PME du Québec vont dans la bonne direction en investissant maintenant pour conserver une longueur d’avance sur la concurrence.
À mon avis, les entrepreneurs qui ont le sens des affaires songent à investir dans leurs entreprises afin de les rendre plus productives, innovatrices et axées sur la croissance. C’est d’ailleurs un choix judicieux. Les conditions actuelles sont gagnantes, les taux d’intérêt sont à leur plus bas et rien ne justifie de remettre à plus tard les projets d’investissement.
Tout de même, certains des répondants n’ont pas l’intention d’investir. Le sondage en attribue les raisons à l’insuffisance de leur fonds de roulement, à l’accès restreint au crédit et à l’incertitude économique persistante. Ces répondants sont en majorité les propriétaires de très petites entreprises qui, malheureusement, ont de la difficulté à accéder au crédit.
En ce sens, j’estime que Québec devrait instaurer une politique pour leur venir en aide, surtout dans le contexte actuel où le gouvernement mise beaucoup sur les PME d’ici, lesquelles jouent un rôle prépondérant dans le développement économique québécois.
Bonne lecture!
Éric Pageau, éditeur