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Pas de plan de relève pour les PME québécoises

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Il faut dire que très souvent, la mise sur pied est le rêve d’un one man show. Son unique préoccupation est de faire progresser l’entreprise; il ne pense pas à la relève. Et pourtant, pour l’avoir vécu, cela peut causer de sérieuses difficultés au moment de la transition. Heureusement dans mon cas, ce ne fut pas si terrible.

Dans son message, TD Waterhouse affirme que si vous n’avez pas de plan de relève formel, vous pourriez vous priver d’importants avantages fiscaux ou ne pas obtenir la valeur maximale pour votre entreprise.

À mon avis, un plan de relève doit se préparer au minimum de 4 à 5 ans avant le départ du propriétaire. Ce plan doit inclure un plan d’affaires, les objectifs, les détails de la transition et la planification fiscale.

Quant aux propriétaires de PME qui ont préparé leur plan de relève, 46 % d’entre eux disent l’avoir établi dans les dix premières années suivant l’acquisition ou l’établissement de l’entreprise, et la moitié soutiennent l’avoir fait avant même de commencer à planifier leur retraite. De son côté, l’institution financière indique que l’idéal se situe dans une période de 5 à 10 ans avant la date prévue de la retraite.

Malheureusement, ce n’est qu’une infime minorité qui agit de la sorte. Tout réside dans une bonne planification pour réaliser une retraite de rêve. TD Waterhouse ajoute : « Un plan formel est essentiel pour assurer un transfert efficace de votre entreprise, maximiser sa valeur, minimiser les impôts et passer vos années de retraite à faire ce qui vous plaît, et non pas à vous occuper de votre entreprise. »

En terminant, je ne voudrais pas passer sous silence la période des Fêtes qui arrive à grands pas. Un moment qui nous permet de se rassembler, de célébrer en famille et de s’échanger les meilleurs vœux. À tous et à toutes, je vous souhaite un très Joyeux Noël et une Année 2012 prospère à la hauteur de vos attentes.

Éric Pageau, éditeur

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