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Sep

Osisko, un modèle d’engagement social à Malartic

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En compagnie d’Amélie Foucault, conseillère aux relations communautaires et publiques chez Osisko et de notre hôte lors de la tournée en Abitibi, Olivier Pâquet, de 48e Nord International, nous avons la chance de visiter le site de la Canadian Malartic, une mine à ciel ouvert où l’immensité vous frappe.

L’usine comprend entre autres le deuxième plus gros concasseur au pays. Le garage comprend plusieurs portes pouvant accueillir les camions à benne de 240 tonnes. La fosse principale fait déjà 100 mètres de profondeur et le dynamitage se poursuit.

De plus, tout près de celle-ci, un nouveau gisement a été découvert à la suite de forages, un gisement qui sera exploitable pendant un peu plus de deux ans. Pourquoi une mine à ciel ouvert et non souterraine ?

« En général en Abitibi, on retrouve des gisements filoniques qui suivent la faille de Cadillac. Ce type de gisement est plus concentré. Le site de la Canadian Malartic repose sur un gisement porphyrique, où la teneur en or est plus faible. Afin d’imaginer ce genre de gisement, pensons à une grosse salière qui aurait saupoudré de l’or un peu partout. Ce type de gisement ne commande pas une exploitation souterraine, qui serait non rentable », explique Amélie Foucault.

Ce type d’exploitation permet néanmoins à Osisko d’extraire 250 000 tonnes de minerai quotidiennement. De ce tonnage, 55 000 tonnes sont traitées à l’usine du site.

Le résidu du traitement est principalement constitué de boue dont on dispose dans le parc à résidu et de minerai non traité qui est amassé dans des aires spécifiques appelées haldes à stériles.

Plus grande mine à ciel ouvert au Canada, la Canadian Malartic jouit d’un potentiel de production qui s’élève à plus de 600 000 onces d’or sur une période de 14 ans, ce qui amènerait l’exploitation jusqu’en 2025.

Société et environnement

Au-delà des considérations économiques évidentes, Osisko s’implique socialement dans la communauté. « Au fil des ans, nous avons contribué à la construction d’un marché d’alimentation, à la réfection des installations sportives, dont l’aréna. C’est notre façon de redonner aux habitants de la ville, qui constitue une majorité de notre main-d’œuvre. Sans eux, rien de tout cela ne serait possible », de nous dire Amélie Foucault.

De plus, la société minière met un point d’honneur afin de réduire au maximum son empreinte environnementale. Ainsi, par exemple, seulement deux périodes de dynamitage sont autorisées quotidiennement. Encore là, faut-il que le vent ne souffle pas en direction de la ville, afin d’éviter le transfert de la poussière vers les habitants.

Les voies qui sillonnent le site sont aussi arrosées régulièrement dans le même but. Puisque la fosse n’est qu’à quelques mètres de la ville, des murs verts ont été dressés afin de réduire les répercussions sonores. Mais c’est au niveau de la revitalisation du site que les efforts d’Osisko sont les plus marqués.

Le reboisement progressif du site, le traitement continu des eaux font en sorte que lorsque les opérations cesseront, les Malarticois profiteront d’un site naturel avec parcs, lacs, sentiers pédestres et pistes cyclables. « Cela fait partie de notre stratégie de développement durable », précise Amélie Foucault.

Raviver une ancienne mine

De l’autre côté de la 117, Osisko a découvert un vieux gisement orphelin, la mine Barnat, jadis exploité par quatre ou cinq sociétés minières. Toutefois, l’exploitation du site requiert l’expropriation de quatre résidents.

Après de nombreuses consultations publiques menées par la ville, une étude réalisée par la firme Genivar sur la circulation routière, un projet de déviation de la route 117 a été accepté par le ministère des Transports.

« Osisko, le ministère et la ville ont travaillé conjointement afin de dresser les plans de cette déviation, toujours dans l’optique de répondre aux besoins des habitants. Pour nous, l’exploitation de ce gisement représente un nouveau défi, puisque le forage nous mène vers d’anciennes galeries. Les risques d’effondrement sont évidents mais nous avons développé une machinerie télécommandée pour explorer le sous-sol sans risquer la vie de nos travailleurs. Si nécessaire, ceux-ci y descendent mais sont attachés individuellement à une grue en surface, pour un maximum de sécurité. »

Rappelons, en terminant, qu’Osisko, l’une des dernières sociétés minières à contrôle québécois, a été acquise en début d’année par un consortium formé de Mines Agnico Eagle ltée et de Yamana Gold inc.

Saviez-vous que?

  • On extrait 250 000 tonne de minerai par jour sur le site de la Canadian Malartic.
  • Le potentiel de production du gisement actuel s’élève à plus de 600 000 onces.
  • La première once d’or a été produite en 2011, soit après 13 ans d’exploration.

Lien Internet:

  1. www.osisko.com
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