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Jun

Optimiser l’efficacité énergétique et financière des bâtiments

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Des bâtiments datant de plusieurs décennies abritent les opérations d’un grand nombre d’entreprises au Québec. Pour certaines, les systèmes de ventilation, chauffage et climatisation, communément appelés VCC, ont sensiblement le même âge. Dans un nouveau contexte d’efficacité énergétique, de réduction des émissions polluantes et des cibles qui s’y rattachent, une mise à niveau des systèmes devient donc essentielle.

Fondée en 1993 par André Rochette, ingénieur diplômé de l’Université Laval, Ecosystem, dont le siège social est basé à Québec, se spécialise dès le départ dans la mise à niveau des systèmes VCC.

« André Rochette a décelé le potentiel de l’efficacité énergétique avant tout le monde. Visionnaire, il a rapidement mis en place une culture d’entreprise basée sur la valeur actualisée nette pour le client, l’alignement des intérêts du client, mais surtout une vision globale et intégrée pour chacun des projets », affirme Olivier Matte, coordonnateur de la formation et de la sensibilisation.

Près de 25 ans plus tard, il semble que cette culture ait porté ses fruits puisque l’entreprise compte désormais cinq bureaux (Québec, Montréal, Toronto, New York et, récemment, Boston), embauchant 160 personnes.

Des projets avec une vision globale

Tous les projets réalisés par Ecosystem consistent en mises à niveau de systèmes VCC existants qui, pour la plupart, comportent des équipements dont la fin de vie utile approche.

« Pour nous, l’efficacité énergétique n’est pas une fin en soi. C’est le moyen d’augmenter la rentabilité des entreprises et de leur permettre de réduire leur empreinte environnementale. Notre objectif est de diminuer les coûts en améliorant les systèmes. Et cela ne peut se faire qu’en développant une vision globale du bâtiment. Nous ne faisons pas que changer les équipements désuets. Nous identifions toutes les opportunités d’améliorer l’ensemble des infrastructures», poursuit Olivier Matte.

Pour chacun des projets, Ecosystem garantit un seuil d’économies d’énergie ainsi qu’un délai pour récupérer l’investissement.

« Dès le départ, notre équipe voit à maximiser tous les incitatifs financiers accessibles au client. Nous créons ainsi des sources de revenus qui l’aideront à financer le projet. De cette façon, nous pouvons garantir un délai assez juste pour dégager un retour sur l’investissement, en fonction des besoins et de la réalité opérationnelle du client. Si les objectifs ne sont pas atteints dans les délais prescrits au contrat, nous nous engageons à dédommager le client. »

PPEI

Ecosystem base toute son approche sur un concept global appelé Projet de performance énergétique intégré (PPEI). Fondé sur l’interactivité de tous les facteurs impliqués, le PPEI permet l’atteinte des objectifs garantis par la firme pour chaque projet.

« Notre concept implique un maximum d’expertise, et ce, dès les premiers contacts avec le client. Expertises de conception, de construction, de mise en marche et d’optimisation des systèmes sont essentielles. Si nous garantissons au client que le retour sur l’investissement se fera dans six ou sept ans par exemple, nous suivrons l’évolution des économies d’énergie réalisées sur la même période, et pourrons même apporter des modifications en cours. C’est ce que nous entendons par optimisation des systèmes », poursuit Olivier Matte.

Le PPEI repose essentiellement sur sept piliers : des expertises intégrées dans un guichet unique, une approche globale du bâtiment, la création de valeur, l’alignement des intérêts, le temps et les efforts consacrés à la conception, la gestion adaptative et efficiente ainsi que l’innovation.

Par Richard Marcil

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