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Oct

Nouveau rapport sur les perspectives de BMO sur les PME

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BMO annonce la parution de la publication annuelle du rapport Perspectives sur les PME, qui combine le savoir-faire des Études économiques de BMO avec les avis des conseillers de ses Services bancaires aux entreprises sur les conditions d’affaires. Il dévoile un rapport économique national pour le Canada et des perspectives par province.

BMO présente l’exercice en indiquant dans le communiqué de presse que malgré le ralentissement de l’économie canadienne et la possibilité d’un ralentissement jusqu’en 2023, de nombreuses entreprises canadiennes ont laissé le pire de la pandémie de COVID-19 derrière elles et ont l’occasion de mettre l’innovation en avant pour poursuivre leur succès.

« Les mesures d’inflation tenace forceront la Banque du Canada à poursuivre son resserrement jusqu’à la fin de 2022, et cette conjoncture nuira probablement aux dépenses de consommation, au logement et à la confiance des entreprises, a déclaré M. Doug Porter, économiste en chef, BMO. La croissance du PIB réel devrait ralentir à zéro l’an prochain après une croissance de 3,2 % en 2022, le risque de ralentissement étant le plus aigu au tournant de l’année. »

« Au fil de 2022, nos entreprises clientes ont navigué dans l’incertitude, mais pour de nombreuses entreprises, le pire est derrière elles. Nous sommes clairement dans une nouvelle façon de travailler, et les entreprises qui se sont engagées à offrir un service exceptionnel et des produits de qualité, ainsi que de l’innovation et une gestion intelligente des dépenses, ont tendance à mieux performer sur le marché, a déclaré M. Mike Bonner, chef, Services bancaires aux entreprises au Canada, BMO. Compte tenu du contexte actuel, qui est caractérisé par une inflation croissante, des taux d’intérêt plus élevés et un marché du travail serré, il n’a jamais été aussi important pour les propriétaires d’entreprises de revoir activement leurs activités, d’évaluer le paysage concurrentiel et les tendances de consommation, et de prendre des mesures pour évoluer. »

Les prévisions provinciales en un coup d’œil :

Ouest canadien :

  • La Colombie-Britannique devrait connaître une croissance de 3,0 % cette année, légèrement inférieure à la moyenne nationale, mais un plongeon en territoire négatif est probable en 2023. Cette faiblesse fait suite à une forte surperformance au sortir du pire de la pandémie en 2021, lorsque la province a connu une croissance de plus de 6 %. Les entreprises de la Colombie-Britannique s’orientent vers une nouvelle normalité caractérisée par une inflation plus élevée et des coûts d’emprunt croissants, avec inquiétude, mais un optimisme prudent.
  • L’économie de l’Alberta devrait surpasser celle du pays avec une croissance de 4,3 % cette année, et résister relativement bien au ralentissement qui touchera la majeure partie du Canada en 2023. Entre-temps, les entreprises affirment que l’Alberta est de retour – la confiance est revenue dans un large éventail de secteurs.

Prairies :

  • L’économie de la Saskatchewan connaîtra probablement une forte croissance de 5,5 % cette année, ce qui la place en tête du pays après avoir enregistré des résultats inférieurs au cours de sept des huit dernières années. Le secteur des ressources représente un domaine essentiel de bonnes nouvelles; les prix de l’énergie ont augmenté, ce qui profite à l’industrie pétrolière et gazière dans le sud de la province. L’agriculture est également prête à rebondir après que des conditions très difficiles aient réduit la production en 2021. Le secteur des ressources a repris de la vigueur avec la hausse des prix du pétrole et de la potasse.
  • Le Manitoba devrait connaître une croissance de 4,0 % cette année, ce qui est supérieur à la croissance nationale. Les conditions difficiles des récoltes ont pesé lourd l’an dernier, mais elles semblent s’être beaucoup améliorées pour 2022. Il est clair que la demande postpandémique est arrivée comme prévu, et la province a pu en profiter. L’activité entrepreneuriale commence à reprendre, grâce à une infrastructure sous-jacente solide, et laisse entrevoir un optimisme à long terme dans la province.

Canada central :

  • La croissance économique de l’Ontario devrait ralentir à 2,9 % cette année, soit un taux inférieur à la moyenne nationale, en raison de la hausse des taux d’intérêt et de la correction du marché immobilier. Dans l’ensemble de la province, les entreprises reviennent aux niveaux d’activité d’avant la COVID, certains secteurs connaissant un retour plus rapide que d’autres. Cela dit, la province est confrontée à des difficultés liées aux chaînes d’approvisionnement, à la main-d’œuvre et à la hausse des coûts.
  • De nombreuses entreprises de la région du Grand Toronto sont confrontées à des difficultés liées aux chaînes d’approvisionnement, aux pénuries de main-d’œuvre et à la hausse des taux d’intérêt et de l’inflation. Les propriétaires d’entreprises se tournent vers leurs réserves de liquidités ou leurs ressources personnelles pour financer leur fonds de roulement, afin de compenser la hausse des coûts d’emprunt.
  • Le Québec est en voie de connaître une croissance solide de 3,4 % cette année, ce qui est supérieur à la moyenne nationale. Cela est dû en partie à une forte performance au début de l’année et à une baisse précoce moins importante de l’activité dans le secteur du logement. Depuis le début de l’année, les taux d’intérêt et la possibilité imminente d’une récession sont les nouveaux sujets de préoccupation des entrepreneurs québécois. Si l’on ajoute à cela la pénurie de travailleurs qualifiés, les problèmes de chaîne d’approvisionnement et l’augmentation des coûts, l’incertitude prévaut.

Atlantique :

  • On s’attend à ce que l’économie du Nouveau-Brunswick connaisse une croissance de 1,8 % cette année, ce qui est inférieur à la moyenne nationale; cela dit, la contraction due à la pandémie a également été beaucoup plus faible que dans la plupart des autres régions, de sorte qu’il y a moins de terrain à rattraper. En tant que l’une des plus importantes plaques tournantes du pays, le transport a toujours été une force pour le Nouveau-Brunswick. Le secteur a continué à bien se porter tout au long de la pandémie et la réouverture des économies à travers le pays entraînera encore plus d’activité. Les acteurs de cet espace peuvent être optimistes.
  • La Nouvelle-Écosse devrait connaître une croissance de 1,6 % cette année, ce qui représente un ralentissement par rapport à la forte hausse de 5,8 % enregistrée l’an dernier, l’impact de l’ouragan Fiona étant pondéré, mais encore incertain. Les secteurs clés ont montré une certaine vigueur pour les entreprises, en particulier le tourisme, avec un nombre record de passagers à l’aéroport d’Halifax pendant l’été.
  • L’économie de l’Î.-P.-É. connaîtra probablement une croissance de 1,5 % cette année, freinée par l’impact de l’ouragan Fiona. Les efforts de reconstruction devraient stimuler l’activité l’an prochain et, bien que l’impact soit encore incertain, une croissance de 1,3 % est prévue. Les entreprises de l’Î.-P.-É. connaissent une situation mitigée, certains secteurs étant plus touchés que d’autres par la situation générale actuelle en matière d’inflation, de taux d’intérêt et de chaînes d’approvisionnement. Du côté positif, l’Î.-P.-É. bénéficie d’une résurgence du tourisme.
  • Terre-Neuve-et-Labrador peut s’attendre à une faible croissance du PIB réel cette année en raison de certaines pannes dans le secteur de l’énergie et de l’impact de l’ouragan Fiona. Toutefois, les revenus sont stimulés par la flambée des prix du pétrole, et les efforts de reconstruction renforceront l’activité jusqu’en 2023. Avec la réouverture des économies à travers le pays et le fait que de plus en plus de Canadiens choisissent de rester au pays pour leurs vacances, la province accueille davantage de voyageurs de partout au pays.

Pour lire l’intégralité du rapport.

Cr Image : redfoxca – stock.adobe.com

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