AluQuébec, via son Centre d’expertise et d’innovation sur l’aluminium, est fière de collaborer à la réalisation d’un pont constitué d’un platelage d’aluminium sur trois poutres d’acier qui sera construit sur le site de la Forêt Montmorency de l’Université Laval. Cette forêt, située à 75 km au nord de Québec, se caractérise par un climat froid et humide offrant du coup, un excellent environnement pour tester les effets de la température sur le platelage. D’une longueur de 15 mètres, le pont sera également soumis à de lourdes charges puisqu’il sera notamment destiné à la circulation de camions forestiers.
Ce projet de recherche, mené par le ministère des Transports (MTQ), vise à démontrer la viabilité de l’aluminium comme solution robuste et durable pour les tabliers de ponts d’infrastructures majeures. Rappelons que l’aluminium est un matériau de choix pour les ponts et passerelles et ce, pour deux principales raisons : sa haute résistance à la corrosion et sa légèreté. Il ne requiert pas d’entretien ce qui lui confère un coût total de possession des plus avantageux. De plus, l’aluminium étant recyclable à l’infini, cela devient une caractéristique fort intéressante à considérer sur le cycle de vie d’un pont en aluminium.
Outre l’Université Laval et le MTQ, sont mis à contribution dans le projet du pont de la Forêt Montmorency : Construction Bresseau inc., WSP et le Groupe MAADI. Quant au Centre d’expertise et d’innovation sur l’aluminium d’AluQuébec (CeiAl), son appui sera d’ordre technique car, faut-il le rappeler, le rôle du CeiAl est de faciliter une plus grande utilisation d’aluminium au Québec en offrant l’expertise technique, la consultation, la formation et la mise en relation nécessaires pour soutenir l’innovation avec l’aluminium dans les projets et en entreprise. De fait, le CeiAl et les membres du chantier Infrastructures et ouvrages d’art d’AluQuébec suivront de près l’évolution du dossier et contribueront à documenter les recherches liées à ce projet pilote de grande envergure.