Que ce soit pour améliorer leurs performances sur divers marchés internationaux ou encore simplement les aider dans leur réflexion pour voir s’ils veulent tenter l’aventure, les entrepreneurs québécois ont accès à divers programmes pour les accompagner dans le développement de leurs exportations.
Investissement Québec a même créé une filiale, Investissement Québec International (IQI), consacré au développement de l’exportation pour les entreprises québécoises de toutes les tailles. Et les endroits pour obtenir de l’assistance ne sont pas limités aux grands centres. En collaboration avec les 65 experts à l’international du réseau des 20 Organismes régionaux de promotion des exportations (ORPEX), IQI accompagne les entreprises souhaitant augmenter et diversifier leurs ventes de produits et services hors Québec.
Évaluation du potentiel à l’exportation, ouverture d’un bureau commercial à l’étranger, préparation d’un plan d’affaires international et organisation de rencontres avec des acheteurs ne sont que quelques-uns des services qu’IQI offre afin de couvrir toutes les étapes d’une démarche de développement de marchés. Que ce soit Innov et Export PME dans le Bas-Saint-Laurent, 48e Nord International en Abitibi-Témiscamingue, la SODIL (Société de développement international de Lanaudière) dans Lanaudière ou encore la CIQMO (Commerce international Québec Montérégie Ouest), les entreprises québécoises ont accès à un ORPEX dans leur région respective.
Les services offerts aux entrepreneurs ne se limitent pas aux ORPEX alors que Québec international propose également le PAC (Programme d’accélération du commerce international). Proposé sous forme d’ateliers en ligne avec des experts du commerce et de différents secteurs, ce programme donne l’occasion aux chefs d’entreprise du Canada d’apprendre à surmonter les barrières à l’exportation et à conquérir de nouveaux marchés plus rapidement. Ces ateliers virtuels sont maintenant accessibles à partir de la plateforme du World Trade Centre de Toronto. Le PAC est offert pas plusieurs chambres de commerce et autres organismes de développement économique à travers le Québec.
Le gouvernement du Canada met lui aussi ses ressources à la disposition des entrepreneurs exportateurs ou en devenir avec le SDC (Service des délégués commerciaux), un réseau de délégués commerciaux présents dans plus de 160 villes canadiennes et partout sur le globe. Le SDC aide les entreprises à se préparer aux marchés internationaux, à évaluer les marchés potentiels, à trouver des contacts qualifiés et à résoudre certains problèmes auxquels font face de nombreux exportateurs.
La BDC (Banque de développement du Canada) propose de nombreux services pour aider les exportateurs, dont une série d’articles sur son site internet traitant de sujets tels :
La DBC offre également une boîte à outils pour les entrepreneurs sur les marchés d’exportation comprenant cinq volets :
Bref, ce ne sont pas les ressources qui manquent aux entreprises qui veulent augmenter leur présence sur les marchés hors Québec ou qui songent à tenter l’aventure. Et il ne faut surtout jamais oublier que, dans de multiples cas, la vente en ligne peut représenter un premier pas pour développer les exportations.
Par Guy Hébert
Au cours du premier trimestre de 2022, les échanges de marchandises importées et exportées se chiffraient à 51,3 G$ au Québec, une hausse de 9,5% par rapport au premier trimestre de 2021. La balance commerciale a connu un déficit de 24 M$ au premier trimestre de 2022, une nette amélioration par rapport au déficit de 475,3 M$ pour la même période l’an dernier. Au premier trimestre 2022, les exportations internationales de marchandises québécoises atteignaient 25,6 M$ ou 10,6% de plus que pour le premier trimestre de 2021. 73,6% de ces exportations ont été achetées aux États-Unis et la Chine était la destination de 2,7% des exportations, loin des É.-U. au second rang.
L’aluminium et ses alliages sous forme brute sont le groupe de produits représentant 9,3% de toutes les exportations internationales, suivies des aéronefs et des minerais et concentrés de fer. Les exportations internationales du reste du Canada (sans le Québec) s’élevaient à 15,11 G$ au premier trimestre 2022, en hausse de 22,2% par rapport à la même période l’année précédente. Les exportations du Québec vers les marchés étrangers représentaient 14,5% de toutes les exportations internationales canadiennes. Avec des échanges totalisant 27,3 G$ ou 52,1% des échanges internationaux du Québec au premier trimestre de 2022, les États-Unis représentent de loin, le plus important partenaire commercial du Québec.
Dans l’ensemble, le Québec vend près de 82% de toutes ses exportations de biens aux États-Unis, à la Chine, au Mexique, au Royaume-Uni et à l’Allemagne, ses cinq principaux partenaires. Au premier trimestre de cette année, les exportations vers la Chine ont diminué de 39,5% comparativement au premier trimestre un an avant. Les exportations ont également diminué de 3,5% vers l’Allemagne tandis qu’elles ont augmenté de 17% (+2 741.8 M$) avec les États-Unis, de 70,2% (+190,5 M$) avec le Royaume-Uni et de 14,2% (+62,0 M$) avec le Mexique. (G.H.)
Le Québec et l’Ontario, ensemble, composent la quatrième zone économique la plus importante en Amérique du Nord, après la Californie, le Texas et New York. Le Québec et l’Ontario, c’est un produit intérieur brut (PIB) de plus de 1000 milliards de dollars. Ces deux provinces sont des acteurs économiques très importants au Canada, représentant 61,3% de la population, 61,8% des emplois et près de 60% du PIB ainsi que plus du quart de la superficie du pays.
Les exportations combinées des deux provinces représentent 60,4% du total canadien alors que la part des importations est de 57,8% et que le commerce total des biens et services équivaut à 58,4% de l’ensemble du pays. Les échanges commerciaux entre le Québec et l’0ntario atteignaient 92,6 G$ en 2018. Les échanges du Québec avec l’Ontario représentent 62% de tous les échanges commerciaux du Québec sur le marché interprovincial et 23% de tout le commerce de biens et services québécois. L’Ontario est le plus important partenaire commercial du Québec au Canada et le Québec est le principal partenaire commercial canadien de l’Ontario.
Statistiques à l’appui, le Québec et l’Ontario sont des partenaires commerciaux de premier plan.
Consultez le dossier complet dans la récente édition du Magazine MCI.
Le marché domestique a ses limitations pour toutes les entreprises de biens et service et c’est pour cette raison qu’un nombre grandissant de pourvoyeurs de produits et services québécois se tournent vers les marchés hors Québec.
Il existe de nombreux partenariats commerciaux dans lesquels le Canada est partie prenante. Dans certains cas, il s’agit d’ententes bilatérales, le Canada avec un autre état, et dans d’autres cas le Canada est signataire d’ententes multilatérales.
Au fil des ans, le Canada a signé 15 accords multilatéraux et bilatéraux avec 49 pays qui touchent 1,5 milliard de consommateurs. Voici des informations sur les trois principaux accords de commerce international où le Canada est membre.