26
Aug

N’improvisez pas l’emballage et le transport de vos produits

Partager :
Auteur:  

Développer et mettre sur le marché des produits représente des investissements très importants pour une entreprise. Les échecs sont nombreux et beaucoup de produits ne voient même pas la tablette d’un magasin. L’emballage et le transport de vos produits sont des éléments fondamentaux dans ce processus.

Pourtant, il arrive souvent que l’approximation soit le seul ingrédient de la recette utilisée pour emballer les palettes acheminées aux clients. Il ne vous viendrait certainement pas à l’idée de baser vos décisions d’affaires sur des éléments subjectifs, pourquoi donc le faire en ce qui concerne l’emballage et le transport de vos produits ?

Il est étonnant de voir que cette partie essentielle est peu ou pas du tout prise en compte lors du processus de développement du produit, bien qu’elle puisse être un facteur important d’échec. En effet, rien n’est joué tant que le produit n’est pas arrivé à bon port.

Vous n’êtes pas convaincu ? Imaginez l’image que votre client se fait de votre entreprise lorsqu’il reçoit à répétition des marchandises en mauvais état. Après quelque temps, il choisira probablement d’acheter ses produits de votre concurrent.

Puisque 43 % des pertes sont dues à une manutention et à un arrimage fautifs1, il est tout à fait approprié de croire que des gains considérables peuvent être faits par l’utilisation d’un emballage plus performant et mieux adapté aux conditions de transport.

Le parcours du combattant vécu par votre emballage

Nous avons déjà parlé ici du véritable coût de l’emballage, qui doit être établi en fonction de plusieurs critères et non pas uniquement en fonction du prix du rouleau de pellicule. La modification d’un facteur, même minime, lors du développement de produits a des conséquences sur l’emballage logistique qui doit donc être intégré d’entrée de jeu dans le processus.

Les risques, liés à la mécanique ou à l’humain, qui jalonnent le parcours du produit à sa sortie des chaînes de production sont nombreux. Un déplacement intermodal basique dans un conteneur classique, par exemple, peut comporter jusqu’à douze manipulations.

Il subit aussi de multiples opérations de replacement ainsi que des changements drastiques de température et de niveau d’humidité. De plus, la durée de transit peut être de plusieurs semaines, et les produits peuvent être transportés par plusieurs moyens de locomotion, comme le camion, le train et le bateau, avant d’arriver à destination.

On comprend alors la complexité de ces opérations, la préparation et la planification qu’elles nécessitent. Un des éléments primordiaux à considérer est celui de la conception de l’emballage en fonction des conditions de transport les plus difficiles.

Les dommages de marchandises ne sont pas une fatalité

Il est maintenant clair que l’emballage est un élément déterminant pour éviter en premier lieu des dommages occasionnés au produit. Le Canadian Board of Marine Underwriters, qui regroupe les assureurs maritimes œuvrant au Canada, indique que 83 % des pertes de cargaisons pourraient être évitées2. On peut penser qu’il en va de même pour les autres types de transport.

Ne pensez pas être exonéré de ces problèmes parce que vous n’exportez pas. En effet, les marchandises endommagées représentent 7

milliards de dollars seulement en Amérique du Nord3, cela uniquement pour le secteur alimentaire. Parfois, des chan-gements simples et des choix plus justes permettent de réduire les dommages de manière drastique.

Faire certifier son emballage sur palette selon une ou plusieurs normes ISTA (International

Safe Transit Association) est déjà un bon départ pour garantir sa palette auprès de son transporteur, en cas de dommages dans des conditions normales de transport.

On peut aussi éviter de faire subir à son client les multiples essais nécessaires pour trouver la recette idéale qui convient au produit en testant d’abord son emballage en laboratoire.

En passant par un laboratoire certifié, qui non seulement teste mais offre des solutions d’optimisation, on intègre ainsi, le plus tôt possible, l’emballage logistique à la conception des produits de manière à ce qu’ils arrivent intacts à destination et à réduire les coûts au minimum.

Sylvie Garcia del Barrio Responsable du marketing Emballage Jean Cartier Tél. : 1 800 363-2737 servicetechnique@cartierpackaging.com

1Source : Guide des exportateurs – édité par le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international. 2Source : Guide pour les exportateurs – édité par le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international. 3Source : Dossier : 2008 Joint Industry Unsealable Report – Deloitte.

Lire notre plus récent magazine
Nos annonceurs