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Feb

Nanotechnologies : l’infiniment petit dispose d’un immense potentiel

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Figurant parmi les technologies les plus porteuses d’avenir – un terreau fertile en nouvelles découvertes et inventions en provenance de partout dans le monde –, les nanotechnologies visent la conception d’objets de dimensions nanométriques, soit de 100 nanomètres ou moins. Pour donner une idée – de grandeur –, la largeur d’un cheveu atteint environ 75 000 nanomètres.

En somme, elles tirent profit des progrès qui ont été réalisés dans des disciplines telles que la physique, la chimie, la biologie et l’informatique, mais à l’échelle de l’atome, des molécules et des structures supramoléculaires.

Au Québec, le secteur des nanotechnologies se porte bien. En fait, la province compterait 400 millions de dollars en équipements de pointe, dont 300 millions au sein de l’infrastructure québécoise en nanotechnologie, en plus d’un réseau d’une dizaine d’installations offrant l’accès à des laboratoires spécialisés ainsi que des services de formation et d’encadrement de projets.

Ces infrastructures ont jusqu’à maintenant été utilisées par 1 500 usagers, dont au moins 250 entreprises. Enfin, près de 300 professeurs œuvrent dans le domaine des nanotechnologies au Québec, dont 30 sont titulaires de chaires de recherche du Canada. Tout ceci contribue à la diversification des débouchés et à l’augmentation de la demande en main-d’œuvre qualifiée en nanosciences et nanotechnologies.

Des prévisions indiquaient d’ailleurs que le besoin mondial de travailleurs en nanotechnologies serait d’envergure en 2015, soit de l’ordre de quelque deux millions (Fondation nationale pour la science des États-Unis).

À l’ère de la miniaturisation : les emplois « nano » au Québec

Nombre d’entreprises illustrent le savoir-faire et les compétences de calibre mondial développés ici même au Québec en matière de nanotechnologies. Multidisciplinaires, elles présentent un vaste éventail de possibilités dans la plupart des secteurs industriels clés, comme l’aéronautique, l’agroalimentaire, l’énergie, l’environnement, l’informatique, les matériaux industriels, les télécommunications et le transport.

Une spécialisation en nanotechnologies recèle en outre un potentiel pratiquement illimité en médecine, avec de nouveaux débouchés et métiers pour les étudiants en pharmacie, biologie, biophysique et biochimie, ouvrant ainsi la porte à l’innovation dans le domaine des soins de santé.

Diverses ressources permettent de connaître les perspectives d’emploi et les postes offerts au Québec, dont le site de NanoQuébec où une section s’adresse aux candidats comme aux recruteurs. Ayant pour mission d’appuyer l’innovation en nanotechnologies en vue d’accroître le développement économique durable du Québec, NanoQuébec est financé par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie du Québec

Cet organisme à but non lucratif offre d’ailleurs gratuitement des séances d’initiation aux nanotechnologies dans les écoles secondaires afin d’en présenter le potentiel dans différents secteurs technologiques tout en stimulant l’intérêt des jeunes pour les carrières scientifiques.

Bref, un peu à l’instar des technologies de l’information et des communications, qui ont transformé notre vie à bien des égards, les nanotechnologies, conjuguées aux avancées significatives qu’elles permettront de réaliser, sont susceptibles d’avoir un impact considérable sur l’activité économique, tous azimuts, mais aussi différents aspects de la vie quotidienne.

Cette nouvelle tendance est donc à suivre de très près.

Pour plus d’information:

Stéfanie Beauregard

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