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MEQ est d’avis qu’il faudra aller plus loin pour assurer la compétitivité des entreprises

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Alors que l’Énoncé économique du Canada était présenté le 3 novembre par la vice-première ministre et ministre des Finances du Canada, l’honorable Chrystia Freeland, Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) est d’avis qu’il faudra aller plus loin pour assurer la compétitivité des entreprises canadiennes face à ce qui se fait actuellement aux États-Unis.

« Dans sa mise à jour économique, le gouvernement du Canada reconnaît fortement l’importance d’assurer la compétitivité de nos entreprises face à l’adoption de l’Inflation Reduction Act aux États-Unis. Toutefois, dans un contexte où notre voisin adopte des mesures agressives afin d’assurer l’essor de ses entreprises, il devient nécessaire de déployer des mesures fortes et tout aussi costaudes, et ce, sans attendre afin de ne pas nuire à notre climat d’affaires. Le Canada doit aller plus loin et bouger plus vite pour rivaliser avec ce qui est fait de l’autre côté de la frontière », souligne Véronique Proulx, présidente-directrice générale de MEQ.

Assurer l’avantage concurrentiel du Canada : il ne faut pas manquer le bateau !

MEQ accueille favorablement l’engagement du gouvernement d’assurer la compétitivité du Canada et est déjà impatiente de voir d’autres mesures en ce sens lors du budget 2023. L’Association souligne, entre autres, la mise en place d’un Fonds de croissance du Canada et le déploiement d’un crédit d’impôt à l’investissement pour les technologies propres.

En ce qui concerne l’Agence canadienne de l’innovation et de l’investissement, MEQ a hâte à son déploiement et attend davantage de clarification quant à son mandat qui devra assurer une croissance réelle des investissements dans le secteur manufacturier.

Par ailleurs, la révision des crédits d’impôt à la recherche et au développement, MEQ demande que les manufacturiers soient consultés à cet effet afin que les modifications possibles ne ratent pas la cible et permettent réellement d’attirer des projets de R&D au Canada.

Par ailleurs, MEQ souhaite collaborer avec le gouvernement du Canada quant aux consultations qui seront faites concernant les investissements à venir dans la fabrication de pointe au Canada. Il ne faut pas rater le bateau en ce sens. De plus, MEQ est déçue de la taxation supplémentaire du double de celle des États-Unis concernant le rachat d’actions.

La main-d’œuvre : l’enjeu numéro 1 des manufacturiers

Au deuxième trimestre de 2022, on compte près de 32 000 postes vacants dans le secteur manufacturier québécois. Il s’agit d’un frein à la capacité de production manufacturière. La mise à jour économique met de l’avant l’augmentation des niveaux d’immigration au Canada pour lesquels MEQ est favorable.

Perturbations dans les chaînes d’approvisionnement : il faut que des actions soient déployées rapidement

MEQ souligne la volonté du gouvernement de mettre en place une stratégie nationale des chaînes d’approvisionnement pour améliorer les chaînes d’approvisionnement et stimuler la capacité économique. Il faudra toutefois avancer rapidement en ce sens, car, comme l’a mentionné le groupe de travail national à ce sujet, les chaînes d’approvisionnement au Canada sont près d’un point de rupture.

« Nous surveillerons les mesures additionnelles qui seront annoncées au budget 2023. Il ne faut toutefois pas manquer le bateau et le gouvernement devra proposer des mesures fortes pour assurer la compétitivité des manufacturiers, qui sont les piliers de notre économie », conclut Mme Proulx.

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