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May

Médias québécois : la crise a-t-elle changé le paysage?

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Selon Vividata, la source d’information sur les médias qui fait autorité au Canada, plus de 81% des adultes québécois lisent des médias chaque semaine en format imprimé ou sur les différentes plateformes numériques. C’est plus du trois quarts de la population adulte québécoise! Malgré ce chiffre impressionnant, qui a sans aucun doute même augmenté durant la crise, les médias québécois vivent des difficultés qui pourraient bientôt avoir un impact sur la qualité de l’information transmise.

Si le métier de journaliste revêtait autrefois un certain prestige, il a malheureusement quelque peu perdu ses lettres de noblesse. Statut précaire, coupures… Les salles de rédaction sont de plus en plus vides. Depuis quelques années, les médias québécois réclament de l’aide entre autres pour la survie des quotidiens. À quoi la baisse de revenus est-elle principalement attribuée? Parmi les raisons majeures, il faut comprendre que les revenus publicitaires sont en chute libre partout au Québec. Les géants du web américain accaparent désormais une majorité écrasante des revenus publicitaires numériques à l’échelle du pays.

La confiance toujours au rendez-vous

Malgré la perte de ces revenus, les médias d’information sont toujours respectés au Québec. Une étude menée par des chercheurs de l’Université Laval et de l’Université du Québec à Montréal révèle que 83% des gens disent avoir « assez ou très confiance » en nos médias québécois. Individuellement, tous les journaux obtiennent une réponse favorable, car plus de 80 % des répondants auraient confiance en ce qu’ils lisent dans leurs pages. On remarque même que les journaux régionaux obtiennent jusqu’à 95 % de confiance.

À l’inverse, la confiance en l’information transmise par les médias sociaux est à la baisse. Le nombre de fausses nouvelles faisant le tour du web ne fait qu’augmenter. Seulement une fraction des articles présentés sont réellement basés sur des faits véridiques. Les Québécois souhaitent s’informer de façon sûre et efficace. La qualité du travail journalistique et de l’information transmise via nos médias québécois est donc primordiale.

Qu’arriverait-il s’il ne restait plus que deux ou trois médias pour relayer l’information?

La diversité des médias fait en sorte que la nouvelle se doit d’être objective et vérifiée. Aucun journaliste ne souhaite voir son article démonté par un journal concurrent. Si les petits médias d’information venaient à disparaître, il est fort à parier que les nouvelles seraient plus centralisées et grand public.

Les médias spécialisés, comme le Magazine MCI dans le domaine industriel, par exemple, sont aussi des médias d’information qui abordent des domaines précis, lesquels ne sont pas nécessairement traités par les grands médias. Pourtant, il est impératif de pouvoir continuer de se renseigner auprès de sources spécialisées dans chaque domaine. Qu’il s’agisse du domaine industriel ou d’un autre domaine de spécialité, les acteurs de chaque industrie veulent pouvoir accéder à des contenus pertinents, recherchés et pointus.

Encourager l’économie locale passe aussi par les médias

Le premier ministre a souvent souligné le travail des médias pendant le confinement. Et en effet, sans les journalistes pour relayer l’information importante en temps de crise, les gens n’auraient aucun moyen de s’informer et de se protéger convenablement. Le rôle des médias régionaux et spécifiques est d’autant plus important qu’il permet d’être à l’écoute des besoins d’une population ou d’une industrie en particulier.

Au cœur de la crise que nous venons de traverser, le gouvernement du Québec a beaucoup insisté sur l’importance d’acheter local. Le Panier Bleu a d’ailleurs été créé, tout comme de nombreuses initiatives mises de l’avant afin de promouvoir l’achat de produits et services québécois. Les médias ont aussi besoin de ce soutien.

Placer la publicité de son entreprise dans un média québécois, c’est aussi encourager l’économie d’ici.

Nous ne pouvons qu’encourager la population à faire appel aux médias québécois pour leurs placements publicitaires. De cette façon, l’économie du Québec continue de tourner et les médias peuvent poursuivre leur mission d’information.

Édition spéciale de votre Magazine MCI

Afin d’avoir un état clair de la situation économique et du portrait des entreprises québécoises après la crise, l’équipe du Magazine MCI a décidé de mettre sur pied une édition spéciale, entièrement virtuelle, qui sera publiée à la fin du mois de juin.

De nombreux partenaires ont décidé de s’associer avec nous pour créer un magazine spécial sur la relance économique du Québec et la transformation occasionnée par la crise dans tous les secteurs industriels. Merci à ces partenaires : RTMQ, STIQ, Manufacturiers Mauricie Centre-du-Québec (MMCQ), PRIMA Québec, Association de la construction du Québec, PB Dimension RH et plusieurs autres.

Nous profiterons de cette parution spéciale pour souligner les 40 ans de votre Magazine MCI, la veille industrielle québécoise par excellence.

Restez à l’affût pour ce numéro spécial! Dans l’attente, continuons d’encourager l’économie locale et nos médias.

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