À l’approche de la session parlementaire de l’Assemblée nationale du Québec et des consultations pré budgétaires pour le budget 2024-2025, Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) soulignent les défis et les priorités économiques pour le secteur manufacturier de la province.
L’année 2024 démarre sous le signe de l’incertitude, marquée par un ralentissement économique, une inflation tenace et des taux d’intérêt élevés. Dans ce contexte, MEQ insiste sur la nécessité d’un soutien gouvernemental clair, notamment par des mesures stimulant l’investissement pour soutenir l’économie.
Le gouvernement du Québec s’apprête à présenter un projet de loi crucial concernant l’avenir énergétique de la province, un cadre législatif essentiel pour la réalisation du plan d’action d’Hydro-Québec. À ce sujet, Mme Véronique Proulx, présidente directrice-générale de MEQ, affirme : « Ce débat représente une occasion exceptionnelle, celle qu’on voit une fois par génération, pour positionner le Québec sur la route de la prospérité. Pour ce faire, l’ensemble des acteurs économiques du Québec devront mettre l’épaule à la roue pour y arriver. Les manufacturiers du Québec auront des propositions fortes pour faire partie de la solution. »
La pénurie de main-d’œuvre persiste, avec près de 20 000 postes vacants dans le secteur manufacturier, affectant principalement les petites entreprises. MEQ propose des solutions stratégiques telles que la formation, le recrutement international, et l’automatisation. Mme Proulx souligne : « La pénurie de main-d’œuvre est encore le principal frein pour la croissance du secteur manufacturier. L’impact économique est bien réel, et ce, partout à travers le Québec depuis plusieurs années. Le recrutement international, la formation, l’automatisation et la robotisation et l’attraction des jeunes font partie des solutions à portée de main des manufacturiers et des gouvernements. »
Pour les consultations pré budgétaires, MEQ met en avant plusieurs initiatives visant à renforcer la productivité économique, notamment dans le secteur manufacturier. Ces initiatives se concentrent sur trois grands axes : l’augmentation de la productivité, la réponse au défi de la main-d’œuvre et l’arrimage de l’immigration aux besoins économiques.
MEQ insiste sur l’importance de l’investissement dans la recherche, l’innovation, les équipements et la formation de la main-d’œuvre pour améliorer la productivité. Mme Proulx déclare : « Les investissements en matière de recherche et d’innovation, en équipements et machinerie ainsi qu’en formation de la main-d’œuvre permettront à nos entreprises de hausser leur productivité. Le ministre des Finances a l’occasion de mettre en place des mesures ciblées qui permettront d’avoir un impact concret sur ces enjeux et donc sur l’économie du Québec. Un secteur manufacturier encore plus productif est une clé essentielle pour que le Québec continue son rattrapage économique avec l’Ontario. »
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