Lors d’une célébration servant a féliciter l’Organisation internationale du Travail d’avoir mené à bien son premier projet d’améliorer l’intégration socioéconomique des réfugiés et des migrants vénézuéliens en Amérique latine, l’honorable Sean Fraser, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté a annoncé le lancement de 2 autres projets de renforcement des capacités visant à améliorer davantage la qualité de vie et les possibilités d’emploi des migrants et des personnes déplacées de force.
Le premier projet vise à renforcer la collaboration régionale afin d’améliorer les pratiques de recrutement équitables ainsi que l’intégration des migrants et des réfugiés, y compris les rapatriés, dans les marchés du travail locaux au Costa Rica, au Guatemala et au Honduras. Cette initiative permettra d’examiner les codes du travail et de proposer des mises à jour de ceux-ci, de soutenir la certification des compétences et d’améliorer l’accès à la formation professionnelle. Il fournira également une aide technique aux organisations des secteurs public et privé sur les pratiques de recrutement équitables. En plus d’accroître l’intégration professionnelle et de renforcer l’autonomie des réfugiés et des migrants, le projet vise à les empêcher d’être victimes de la traite des personnes et du travail forcé.
Le deuxième projet soutient la stratégie régionale en Amérique latine pour l’intégration socioéconomique des réfugiés et des migrants vénézuéliens. Ce projet se concentre sur l’amélioration des compétences, de l’emploi et de l’accès à un travail décent en Colombie et au Panama en créant un réseau de fournisseurs de services d’emplois publics et en mettant en œuvre un système régional de reconnaissance et de certification des compétences professionnelles. Il fournira également un soutien technique aux fournisseurs de services d’emplois publics et aux institutions de formation professionnelle pour créer ou renforcer les programmes destinés aux réfugiés et aux travailleurs migrants.
Ces 2 projets visent à intégrer avec succès les migrants et les réfugiés dans les marchés du travail locaux en soutenant la certification des compétences et en simplifiant l’accès aux formations nécessaires pour divers métiers et secteurs. En conséquence, les migrants et les réfugiés, quel que soit leur niveau de compétence, auront la possibilité d’apporter une contribution positive à l’économie, tout en acquérant des compétences transférables et des expériences de vie.
Le Canada, champion du Pacte mondial sur les migrations
En septembre 2016, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants. Cette déclaration a lancé des processus distincts pour créer 2 pactes mondiaux non juridiquement contraignants : le Pacte mondial sur les migrations et le Pacte mondial sur les réfugiés.
Le Pacte mondial sur les migrations vise à améliorer la coopération en matière de migration internationale afin d’en arriver à « une migration au bénéfice de tous ». Il attire l’attention sur les défis que pose la migration irrégulière, tout en soulignant les contributions positives des migrants et les avantages des parcours réguliers et des systèmes de migration bien gérés.
Le Pacte mondial sur les réfugiés vise à apporter des réponses plus globales aux situations de réfugiés selon une approche axée sur l’ensemble de la société, ainsi qu’à fournir un soutien plus prévisible et durable aux réfugiés et aux communautés qui les accueillent. Il s’agit notamment de permettre aux réfugiés d’accéder à des solutions durables dans des pays tiers et de soutenir les pays d’accueil des réfugiés pour un partage plus équitable des responsabilités.
« En tant que champion du Pacte mondial sur les migrations, le Canada est fier de s’associer à l’Organisation internationale du Travail dans ses efforts pour promouvoir l’intégration socioéconomique des réfugiés et des migrants dans les marchés du travail en Amérique latine. La célébration d’aujourd’hui est le reflet de notre engagement continu à bâtir un avenir résilient, diversifié et équitable pour tous, y compris pour les plus vulnérables du monde. », conclut M. Fraser.