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Jan

L’UQTR reçoit 600 000$ pour lancer le Réseau québécois sur l’énergie intelligente

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Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, M. Jonatan Julien, était à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) pour souligner le lancement du Réseau québécois sur l’énergie intelligente (RQEI). Il était accompagné des ministres Jean Boulet et Sonia Lebel. Ce nouveau regroupement constituera un levier pour l’innovation et la transition énergétiques au Québec. C’est pourquoi le Gouvernement du Québec a accordé une aide de 600 000 $ pour les deux prochaines années à l’UQTR pour lui permettre de lancer les opérations du réseau.

Jusqu’à aujourd’hui, malgré une expertise reconnue mondialement sur l’intelligence énergétique, le Québec ne comptait aucun regroupement stratégique permettant de rassembler les divers acteurs dans ce domaine. Le RQEI, piloté par l’UQTR, réunit plusieurs chercheurs, universitaires et collégiaux, actifs dans le secteur de l’énergie, y compris les experts des centres de recherche d’Hydro-Québec.

Le RQEI a pour mission de structurer et d’animer ce grand réseau. Il favorisera ainsi l’arrimage des ressources en commun en vue d’accroître la création, la diffusion et le transfert de connaissances pour mieux relever les défis énergétiques et contribuer au rayonnement du Québec.

« En plus de mobiliser les milieux universitaires et de la recherche sur les enjeux scientifiques et techniques, ce nouveau regroupement, le seul au Québec, permettra aux acteurs du secteur de l’innovation énergétique de travailler ensemble. Notre gouvernement croit que, pour accélérer sa transition énergétique, le Québec a tout intérêt à conjuguer ses forces pour mettre en œuvre des solutions novatrices et durables. C’est pourquoi nous sommes convaincus de l’importance de cet investissement dans la création de ce regroupement », mentionne M. Julien.

Le mandat du RQEI rejoint plusieurs objectifs du Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques du gouvernement grâce aux trois principaux axes de recherche du réseau :

  1. Les systèmes véhiculaires verts et intelligents (par exemple les véhicules électriques, les batteries, les piles à l’hydrogène);
  2. La gestion intelligente des systèmes stationnaires (par exemple l’efficacité et la gestion énergétiques des bâtiments);
  3. Le domaine du stockage et de la conversion, comme les carburants alternatifs et les supercondensateurs.

« La pertinence du RQEI est liée aux enjeux énergétiques mondiaux pour la réduction de l’empreinte écologique et des gaz à effet de serre. Cette pertinence s’illustre par des véhicules moins polluants et l’amélioration progressive de l’efficacité énergétique industrielle, institutionnelle et résidentielle. Ainsi, l’objectif ultime pour nous est d’aider les industries et les acteurs économiques à produire, stocker et gérer une énergie électrique en quantité, à un coût compétitif », affirme M. Kodjo Agbossou, directeur, Réseau québécois sur l’énergie intelligente.

À l’heure actuelle, huit universités québécoises et cinq centres collégiaux de transfert technologique ont confirmé leur intérêt à participer au regroupement.

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