Véritable vitrine technologique, le parc solaire permettra d’expérimenter et d’étudier un large éventail de technologies les plus avant-gardistes en collaboration avec des entreprises comme Stace, Rackam et CANAM, notamment. Hydro-Sherbrooke s’est également jointe au projet dès son élaboration, alors qu’Hydro-Québec collabore par le partage de données tirées de ses projets solaires.
« À partir d’un investissement initial des gouvernements supérieurs, l’UdeS a établi des partenariats qui en multiplient les retombées pour Sherbrooke et le Québec. Nous nous attendons à des investissements industriels supplémentaires, car plusieurs groupes québécois et internationaux s’intéressent déjà à ces installations uniques », indique le professeur Pierre Cossette, recteur de l’Université de Sherbrooke. « Cette approche collaborative accélère le transfert des connaissances dans des solutions innovantes et pratiques aux grands enjeux planétaires de production d’énergie renouvelable et de lutte aux gaz à effet de serre, une contribution dont nous sommes évidemment très fiers », ajoute le recteur.
L’inauguration a réuni plusieurs collaborateurs gouvernementaux, dont la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, le ministre des Transports, François Bonnardel, le maire de la Ville de Sherbrooke, Steve Lussier, ainsi que plusieurs partenaires industriels et membres de la communauté universitaire.
La signature visuelle du campus se trouve désormais transformée par ce parc solaire, qui comporte :
Les différentes installations offrent déjà des résultats prometteurs : « Par exemple, avec les panneaux solaires sur le toit du Centre sportif Yvon-Lamarche, nous avons dépassé les indices de performance en climat froid, ce qui est très encourageant. Pour les partenaires, il s’agit d’une occasion sans précédent de propulser leurs expertises et leurs technologies, et de se positionner sur les marchés internationaux de l’énergie solaire », affirme le vice-recteur à la valorisation et aux partenariats de l’UdeS, le professeur Vincent Aimez.
« Le parc solaire permettra aux chercheurs de faire davantage de découvertes scientifiques dans le secteur des énergies renouvelables et placera l’Université de Sherbrooke à l’avant-garde. Appuyer des projets qui font de l’environnement une priorité s’arrime avec notre vision d’une économie axée sur une croissance propre », indique l’honorable Marie-Claude Bibeau, députée de Compton–Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.
« L’Université de Sherbrooke démontre une fois de plus aujourd’hui son leadership en matière d’innovation. Conjuguer le développement économique à la lutte aux changements climatiques est exactement ce que l’on souhaite en matière de développement durable au Québec. Avec des projets aussi stimulants que ceux dévoilés aujourd’hui, l’Université de Sherbrooke fait de nouveau rayonner la région de l’Estrie partout au Québec et ailleurs au Canada », déclare le ministre des Transports, ministre responsable de la région de l’Estrie et député de Granby, François Bonnardel.
« La Ville de Sherbrooke est très fière d’avoir sur son territoire cette infrastructure de recherche unique au pays. Je salue les différents partenaires qui se sont mobilisés pour rendre possible cet ambitieux projet et je me réjouis des nombreux emplois qui ne manqueront pas d’y être créés », mentionne le maire de Sherbrooke, M. Steve Lussier.
L’aménagement du parc a nécessité un investissement de 5,9 M$ financé à 65 % par les deux gouvernements supérieurs. L’Université a assumé le reste du financement. Le projet s’inscrit également dans la Stratégie de gestion de l’énergie et des gaz à effet de serre de l’Université de Sherbrooke.
D’une puissance totale de près d’un mégawatt – soit approximativement 15 % de la pointe de consommation du Campus principal de l’UdeS – et grâce à son très haut niveau d’instrumentation, il constitue un lieu de référence canadien pour valider les futures technologies de production et de stockage associées aux énergies renouvelables, notamment en climat froid. Cette expertise est d’ailleurs à la source d’une entente de partenariat entre l’Université de Sherbrooke et l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN), situé au Maroc, qui possède une expertise complémentaire en climat méditerranéen et atlantique, ouvrant ainsi la voie à un grand nombre de partenariats à l’échelle internationale.