Dans le monde entier – notamment tous les pays du G7, et dans une moindre mesure au Canada – la mise en place de plans nationaux ambitieux pour le virage numérique en construction offre des retombées socio-économiques qui se comptent déjà en milliards de dollars. Le potentiel du virage numérique en construction est immense. Au-delà des économies monétaires évaluées entre 3 et 5 milliards $ par année au Québec, l’expérience en démontre les nombreux avantages socio-économiques et environnementaux : réduction des échéanciers, des chantiers plus sécuritaires, meilleure qualité des biens construits, capacité accrue d’adapter l’environnement bâti aux défis de développement durable et des changements climatiques, etc.
Reconnaissant le potentiel du virage numérique, mais surtout sentant l’urgence d’agir, les acteurs de l’industrie québécoise de la construction se sont mobilisés au cours des dernières années au sein de la Table multisectorielle BIM-PCI afin de bien cerner les besoins et actions à entreprendre pour améliorer la performance d’un des secteurs économiques les plus importants au Québec. Une industrie qui génère 50 milliards de dollars d’investissement par an, soit 12 % du PIB, et 500 000 emplois directs et indirects au Québec selon Statistique Canada.
Or, les constats sont manifestes : afin de capitaliser sur ce potentiel immense et de bénéficier de ces avancées, l’industrie a besoin d’une direction claire et concertée et des actions concrètes pour s’engager dans le virage numérique. Ceci passe en premier lieu par le développement d’une stratégie numérique commune à l’échelle de la province, une action coordonnée de tous les acteurs et par l’harmonisation de la demande pour le numérique par les donneurs d’ouvrage.
À l’occasion de la dernière rencontre de la Table Multisectorielle BIM-PCI, les représentants des divers organismes ont uni leurs voix pour réaffirmer leur adhésion à participer à un forum unique, lequel permettra de poursuivre un itinéraire commun dans le virage numérique de leur industrie de façon consensuelle. L’entente qui résulte de cette rencontre, « l’Accord de la Table multisectorielle BIM-PCI », se décline comme suit:
Par ailleurs, la Table multisectorielle BIM-PCI invite tous les acteurs de l’industrie, notamment les donneurs d’ouvrage publiques, à emboîter le pas et se joindre à cette mobilisation importante et nécessaire.
Les associations, ordres professionnels et organismes publics qui adhèrent à cet Accord sont les suivantes:
AAPPQ – Association des architectes en pratique privée du Québec
ACQ – Association de la construction du Québec
ACRGTQ – Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec
AEECQ – Association des estimateurs et des économistes de la construction du Québec
AERMQ – Association des entrepreneurs en revêtement muraux du Québec
AFG – Association des firmes de génie-conseil – Québec
AGPI – Association des gestionnaires de parcs immobiliers institutionnels
APCHQ – Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec
APECQ – Association patronale des entreprises en construction du Québec
AQMAT – Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction
AVFQ – Association de vitrerie et de fenestration du Québec
BVI – Bâtiment vert et intelligent | Créneau d’Excellence
CCQ – Commission de la construction du Québec
CEGQ – Corporation des entrepreneurs généraux du Québec
CMEQ – Corporation des maîtres électriciens du Québec
CMMTQ – Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec
FQAESC – Fédération québécoise des associations d’entrepreneurs spécialisés en construction.
OAQ – Ordre des architectes du Québec
OIQ – Ordre des Ingénieurs du Québec
RBQ – Régie du bâtiment du Québec
SHQ – Société d’habitation du Québec