1
Aug

L’industrie électrique tire son épingle du jeu

Partager :
Auteur:  

AIEQ

Par ailleurs, Gilles Potvin de Techmat et représentant pour la section régionale de l’Association de l’industrie électrique du Québec (AIEQ), souligne la collaboration avec le milieu, par exemple, les chambres de commerce et autres.

«Notre rôle est de promouvoir les projets hydroélectriques du Québec, de s’assurer qu’ils se réalisent dans le respect de l’environnement et en harmonie. À titre de fournisseurs de produits et services électriques et électroniques, nous nous réunissons pour se faire connaître auprès de l’industrie électrique et électronique, au Québec et ailleurs».

Comme le rapporte le site Internet, «L’AIEQ regroupe et met en relation une multitude d’entreprises et d’organisations ouvrant de près ou de loin dans le domaine de l’électricité: constructeurs, concepteurs, équipementiers, chercheurs, gestionnaires de réseaux, ingénieurs, producteurs d’électricité, distributeurs, etc… Les membres de l’AIEQ veulent évoluer dans un environnement où ils peuvent contribuer à créer une société riche et prospère. La contribution et le savoir-faire des membres de l’association en font un acteur de premier plan au Québec. D’ailleurs, leur expertise est reconnue mondialement».

Association électrique du Saguenay-Lac-St-Jean

Selon Steve Ouellet, président de l’Association électrique du Saguenay-Lac-Saint-Jean, les entreprises visées se ressemblent tous un peu. Dans cette région, le secteur Saguenay présente un degré d’activités plus élevé. Certaines entreprises s’y concentrent exclusivement. Il y a plus d’activités du côté des intégrateurs, monteurs, panetiers fabriquant des machines. Ainsi, une entreprise peut demander la fabrication d’un produit spécifique. D’autres développent leurs propres machines.

Les projets de Rio Tinto Alcan sont toujours importants dans cette région. M. Ouellet cite le projet d’usine de traitement de la brasque (UTB) dont la production a commencé au début de l’été, dans le secteur Arvida.

Automatisation Grimard

Président d’Automatisation Grimard, de Saguenay, Jacques Côté rappelle que le Saguenay-Lac-Saint-Jean est un petit joueur en matière de produits électriques et électroniques, secteur qui n’a pas été développé dans cette région. Cela se passe plus dans de grands centres comme Montréal et en Ontario. Fabricant d’équipements de contrôle industriel et de divers produits, l’entreprise fut fondée en 1985 par M. Côté et les frères Grimard.

Automatisation Grimard occupe une bonne part du marché québécois. L’entreprise fut la première à naître dans la région et a mis les efforts pour développer et dépasser le marché régional, ce qui est une nécessité pour croître. Le marché de cette entreprise est majoritairement situé à l’extérieur du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Certaines PME, mais peu nombreuses, parviennent à se démarquer par la fabrication de produits très spécifiques. L’on compte à peine trois fabricants d’envergure provinciale et un autre plus modeste, explique M. Côté. Ainsi, l’on trouve des fabricants de cartes de circuits électroniques. Évidemment, il y a aussi des distributeurs de produits. On prévoit une certaine croissance, sans pouvoir préciser.

Projets électriques

Pour ce qui est des projets électriques, la situation est évidemment très intéressante, à cause du positionnement géographique de la région. Gilles Potvin rappelle qu’elle est bien positionnée par rapport à tout ce qui concerne la participation aux projets de production d’électricité. «Nous avons une belle brochette de membres – une vingtaine -, très positifs face aux projets hydroélectriques».

Il énumère ici diverses entreprises fabriquant tantôt des panneaux de contrôle, construction de portes de barrages ou lignes de transport d’énergie, etc… Le projet Péribonka IV, qui tire à sa fin, a amené bien des retombées économiques et permis à bien des entrepreneurs et professionnels de la région de travailler à l’ensemble de ce projet et y développer une expertise permettant de travailler à d’autres projets en cours.

Pour ce qui est de l’industrie de l’électronique, celle-ci demeure marginale dans la région. Le nombre de clients de l’électronique industrielle est limité, même en distribution.

Les produits électroniques se limitent majoritairement au marché local, par exemple, à des fabricants de petites cartes de circuits électroniques pour Rio Tinto Alcan. À l’occasion, on touche un peu au marché extérieur à la région. On trouve plutôt les gros joueurs en électronique sur les marchés montréalais ou américain, confirme Jacques Côté. C’est sans compter le secteur informatique voisin avec des serveurs et entreprises originales de création de sites, logiciels de recherche, réseaux sans-fil, en somme, l’espace virtuel.

Lire notre plus récent magazine
Nos annonceurs