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Sep

L’industrie du pavage de route du Québec s’inquiète des répercussions désastreuses découlant de la grève des ingénieurs

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« Le refus d’effectuer, dès le 18 septembre prochain, du temps supplémentaire dans les chantiers routiers est aux yeux de Bitume Québec une grève du zèle qui risque d’entraîner des retards inacceptables assortis d’un inqualifiable effet domino » a dit le président du Bitume Québec, Martin Pelletier, en insistant sur le fait que les impacts que pourraient engendrer l’incapacité de compléter les chantiers en marche se traduiraient, en saison hivernale, par une dégradation accélérée des routes et chaussées n’ayant pu être complètement réhabilitées dans les échéanciers convenus.

Pour Bitume Québec, ajoutés au nombre de projets reportés ou annulés de quelques centaines de millions de dollars en 2016, tout retard non-justifié en cette saison 2017 qui s’achève bientôt ne ferait qu’alourdir dramatiquement le magistral déficit d’entretien ou de maintien d’actifs du réseau routier québécois qui était de 4,6 milliards de dollars (4,6G $) l’an dernier pour atteindre près de 6,3 milliards de dollars (6,3G $) en 2017-2018.

« Le Québec ne peut plus se permettre le luxe d’effectuer, encore, un énorme rattrapage en matière de réhabilitation du réseau routier québécois » a ajouté monsieur Pelletier pour qui tout retard indu dans la réalisation de la programmation prévue constituerait aussi une entrave majeure au changement de culture qui s’impose si l’on veut vraiment s’assurer de la pérennité d’un patrimoine routier de qualité au Québec.

Le président de Bitume Québec a, par ailleurs, assuré monsieur Laurent Lessard, le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, de la pleine coopération de l’industrie et de tous les membres de Bitume Québec qui partagent les mêmes préoccupations que le Ministre en matière de stimulation de l’activité économique, de création et de maintien des emplois, particulièrement.

Monsieur Pelletier a poursuivi en disant qu’il était essentiel de ne pas perdre de vue les obligations implicites de résultats incluses dans le Plan québécois des infrastructures 2016-2026 qui prévoit des investissements de 88,7 milliards de dollars dans les infrastructures publiques, dont 17,3 milliards au seul chapitre du réseau routier. « Rater un tel rendez-vous avec le Plan constituerait une erreur historique que tous les Québécois ne pourraient que déplorer amèrement » a conclu le président de Bitume Québec.

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