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L’industrie des mines et des métaux : des occasions en or qui n’attendent que vous

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Sur la scène internationale, le Canada est l’un des principaux pays miniers. On y compte environ 2 500 chantiers d’exploration actifs, et l’industrie est largement reconnue pour être un important créateur d’emplois. En fait, elle représente un employeur de premier plan, avec plus de 380 000 travailleurs* miniers, qui bénéficient des taux salariaux les plus élevés parmi les secteurs industriels au pays.

La stabilité de l’industrie est une mesure incitative appréciable pour ceux qui envisagent de faire carrière dans les mines et les métaux. Celle-ci se trouve en effet dans une période de prospérité et de croissance rapide, qui se traduit par une multitude de possibilités d’emplois dans divers secteurs, dont l’exploration, le développement, l’exploitation et la remise en état des sites.

Mais un défi se pose à l’horizon en matière de ressources humaines, d’où l’importance de miser sur une concertation étroite des acteurs de l’industrie, des établissements d’enseignement et de certains paliers gouvernementaux au cours des prochaines années.

Concrètement, selon le Conseil des ressources humaines de l’industrie minière (Conseil RHiM), plus de 120 000 nouveaux travailleurs seront requis durant les 10 prochaines années. Une conjoncture favorable pour les diplômés, qui s’explique en grande partie par le départ à la retraite imminent d’une quantité considérable de travailleurs qualifiés et la nécessité de pourvoir de nouveaux postes pour atteindre les cibles de production de base.

Chiffres à l’appui : le Conseil RHiM prévoit que plus de 53 000 employés prendront leur retraite d’ici 2024.

Faire carrière dans une industrie florissante

Comptant plus de 120 professions, l’industrie minière est un secteur d’activité à la fine pointe, qui accueille des travailleurs hautement qualifiés. Plus de 10 universités et 25 collèges communautaires offrent des formations dans le secteur minier, et nombre d’entre eux proposent également des programmes dans des domaines connexes, comme les sciences de la terre, le génie et les métiers spécialisés.

Parmi les formations diplômantes :

Exploitation minière et génie minier : l’ingénieur des mines est responsable de la planification, de la préparation, de la conception et de la construction d’une mine, de ses installations et de l’extraction des matériaux métalliques et non métalliques.

Génie des métaux : l’ingénieur métallurgiste étudie les propriétés des matériaux métalliques et non métalliques pour mieux concevoir la machinerie et les procédés servant à l’extraction, à l’excavation et au raffinage des matières premières.

Génie en géomatique : l’ingénieur en géomatique possède des compétences dans les formes traditionnelles d’arpentage, la collecte de données géographiques à l’aide d’appareils d’arpentage électronique et l’utilisation de logiciels spécialisés.

Génie pétrolier : l’ingénieur pétrolier met au point, planifie, étudie et suit l’extraction des gisements de pétrole et de gaz aux raffineries de pétrole et sur les emplacements de forage.

Géologie et sciences de l’environnement et de la terre : le géologue et le spécialiste des sciences de la terre travaillent en étroite collaboration avec les autres travailleurs d’une mine, explorant et étudiant la structure, les procédés et la composition de la terre.

Opérations minières : les opérations minières offrent, entre autres, des emplois de boutefeu, d’opérateur de foreuse à couronne diamantée, de conducteur d’excavatrice, de prospecteur, de technologue et de technicien en génie minier.

Enfin, il est bon de savoir que l’industrie minière assure environ un emploi canadien sur 46 et que plus de 115 collectivités partout au pays en dépendent. C’est en outre le plus grand employeur d’Autochtones canadiens du secteur privé, toutes proportions gardées.

*Le genre masculin est utilisé dans le seul but d’alléger le texte.

Stéfanie Beauregard

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