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L’industrie canadienne de l’aluminium déçue du nouvel ALENA

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Malgré l’impact global positif pour le Canada, l’entente intervenue entre les trois pays signataires, excluant une définition de la règle d’origine concernant l’aluminium, déçoit l’industrie canadienne de l’aluminium qui conclue que l’accord permet au Mexique de continuer d’importer à sa guise du métal en provenance de Chine et d’autres régions du monde, affectant de façon considérable l’équilibre de la chaîne de valeur nord-américaine de l’automobile.

Malgré le fait que la ratification éventuelle de l’accord vient mettre un terme à une partie de l’incertitude des dernières années, cette entaille dans ce qui était un marché robuste et dynamique de l’automobile ajoute aux contraintes grandissantes auxquelles est soumise l’industrie de l’aluminium, dans un environnement de marché lui aussi de plus en plus exigeant.

« L’avantage ainsi conféré au Mexique en fait ni plus ni moins la cour arrière de la Chine pour disposer des produits de sa surcapacité, engendrant du fait même la délocalisation progressive des transformateurs nord-américains vers le Mexique, mentionne Jean Simard, président et chef de la direction de l’Association de l’aluminium du Canada. Il y aura des conséquences sur notre chaîne de valeur et plus directement sur nos clients américains, ce qui affectera du même coup notre compétitivité dans l’avenir. »

L’industrie de l’aluminium a mentionné par voie de communiqué de presse qu’elle analysera au cours des prochaines semaines l’impact des nouvelles règles et effectuera les représentations requises auprès des instances gouvernementales afin d’assurer le maintien de la compétitivité d’une industrie de classe mondiale ici au Canada.

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