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Mar

Les travailleurs de la foresterie entreprennent une semaine de lobby dans le dossier du bois d’œuvre à Ottawa

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« Les enjeux ne pourraient être plus élevés en ce moment pour l’un des secteurs les plus importants de l’économie canadienne », a déclaré Jerry Dias, président national d’Unifor. « Le gouvernement Trudeau doit cesser de négocier des accords commerciaux à partir d’une position de crainte et conclure une entente sur le bois d’œuvre qui sert les communautés forestières canadiennes ».

En tant que troisième plus grand secteur d’exportations du Canada, la foresterie emploie directement 202 000 Canadiens dans toutes les régions du pays. La balance commerciale positive de 24 milliards de dollars de la foresterie représente le quart de l’excédent commercial du Canada.

Au Québec uniquement, cette industrie emploie 60 000 personnes et génère des revenus de 15 milliards de dollars, soit près de 10 % du secteur manufacturier. Sur 250 municipalités qui vivent de l’industrie du bois d’œuvre, 135 en dépendent exclusivement au Québec.

« C’est pourquoi nos gouvernements doivent mettre en place une stratégie pour protéger l’industrie, les emplois et les communautés qui vivent du bois d’œuvre », a déclaré pour sa part Renaud Gagné, directeur québécois.

Si des tarifs douaniers sont imposés, l’impact d’une hausse abrupte des prix serait immédiat. Au début des années 2000, lorsque les États-Unis ont imposé un tarif combiné de 27 %, 15 000 travailleurs ont été mis à pied en quelques mois à peine.

Unifor est le plus grand syndicat du secteur privé au Canada, représentant plus de 310 000 membres. Il a été fondé pendant la fin de semaine de la fête du Travail de 2013, par la fusion des Travailleurs canadiens de l’automobile et du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier.

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