Arianne Phosphate, la société en stade de développement du projet de mine de phosphate du Lac à Paul, dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, annonce de nouvelles avancées dans la conception et du suivi de son futur parc à résidus à la suite de son association au Centre de Géomatique du Québec (CGQ) pour la réalisation d’un projet de recherche et développement sur de nouvelles méthodes de conception et de surveillance future des activités de gestion des résidus de la Société. Ces travaux utiliseront des outils de télédétection et géomatique associés à l’intelligence artificielle, ce qui devrait grandement améliorer les aspects de sécurité de ses opérations.
« La mine de phosphate du Lac à Paul est projetée pour être l’une des plus respectueuses de l’environnement », a déclaré M. Jean-Sébastien David, chef des opérations d’Arianne Phosphate. « Dès le début du projet, le processus de conception d’Arianne avait pour objectif de construire une mine en utilisant les meilleures pratiques environnementales et l’intégration de la technologie était vitale à cet égard. De plus, l’utilisation de l’hydroélectricité nous permettra de réduire considérablement notre production de gaz à effet de serre (GES). Ultimement nous visons la neutralité en GES. Nos efforts les plus récents permettront d’améliorer la sécurité et l’intégrité structurelle de notre parc à résidus.
M. Brian Ostroff, chef de la direction d’Arianne Phosphate a ajouté : « Nous prenons au sérieux nos responsabilités en matière d’environnement et de sécurité. Nous savons que de nombreux défis entourant les opérations minières découlent des défaillances de leurs installations de parc à résidus et le travail réalisé contribue grandement à réduire ces menaces. Arianne produira un concentré de phosphate de haute pureté et à faible teneur en contaminants qui répond aux besoins de la société, mais de la manière la plus sûre et la plus efficace possible. «
Innovation et intelligence artificielle
Arianne s’est associé au Centre de géomatique du Québec (CGQ), un groupe au sein du Cégep de Chicoutimi, pour développer une nouvelle façon d’utiliser les instruments de télédétection et géomatique et surveiller ces informations grâce à une solution utilisant l’intelligence artificielle.
Alors que la télédétection capte les propriétés des objets par le rayonnement de l’énergie émise ou réfléchie, la géomatique fournit les données territoriales permettant d’acquérir, de représenter, d’analyser et d’intégrer des données géographiques aux propriétés des objets.
C’est au cours du processus de construction que des capteurs seront intégrés dans tout le barrage de résidus qui mesureront, en temps réel, des points de données tels que l’humidité et la pression et effectueront les ajustements nécessaires pour permettre des opérations fluides et sûres, permettant une plus grande sécurité.
Arianne Phosphate met en valeur les gisements de phosphate du projet Lac à Paul, à environ 200 km dans le nord de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, qui produiront un concentré d’apatite ignée de grande qualité et contenant peu ou pas de contaminants. Ce composant se retrouve dans les engrais minéraux. Le groupe a d’ailleurs signé, en 2019, un contrat de commercialisation avec la Compagnie Indo-Française de Commerce afin de vendre et commercialiser le concentré de phosphate sur le marché indien.