L’incertidude et le ralentissement de l’économie canadienne continue d’être de plus en plus visible en 2024. Dans un tel contexte, combiné par une inflation qui tarde à fléchir et des taux d’intérêts élevés persistants, les entreprises manufacturières ont besoin d’un signal clair du gouvernement fédéral qu’il sera là pour les supporter en stimulant l’investissement pour soutenir l’économie.
Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) demande ainsi au gouvernement fédéral de cibler le secteur manufacturier dans le prochain budget, une industrie vitale qui représente plus de 10 pour cent du produit intérieur brut réel du Québec et du Canada.
Dans son mémoire prébudgétaire, MEQ a souligné le besoin urgent de mesures pour stimuler l’investissement manufacturier et soutenir la croissance économique. Les principales recommandations énoncées qui visent à revigorer le secteur manufacturier sont les suivantes :
– Accélérer le déploiement des cinq crédits d’impôt à l’investissement introduits en réponse à la loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA).
– Introduire un crédit d’impôt remboursable de 10 % pour les investissements dans les nouveaux bâtiments, les nouvelles machines, les nouveaux équipements et les nouveaux logiciels dans le secteur manufacturier.
– Prolonger de trois ans le taux actuel de la mesure fiscale sur l’investissement accéléré et, conformément à la stratégie du Canada pour les minéraux essentiels, étendre l’admissibilité aux activités d’exploitation minière et de fabrication de produits métalliques.
– Accroître et accélérer les investissements dans les infrastructures de transport propices au commerce, telles que les routes, les chemins de fer, les ports et les aéroports, afin de faciliter la circulation des marchandises.
« Le budget fédéral doit, une fois pour toute, miser sur la productivité et la compétitivité de nos manufacturiers. Il est essentiel de mettre en place dès maintenant la riposte canadienne à la loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA). Le retard du Canada se creuse tous les jours. Il est minuit moins une pour assurer la compétitibité des entreprises vis-à-vis ses concurrents américains. La décarbonnation de l’économie canadienne et la réduction du déficit passera obligatoirement par une hausse de notre productivité et de compétitivité. » a confirmé Véronique Proulx, présidente-directrice générale de Manufacturiers et Exportateurs du Québec.
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