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Oct

Les gaz mison : une avancée récente dans la soudure aux gaz industriels

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Chez Linde par exemple, les gaz de soudage dont on a importé les spécifications pour tous les procédés communs – soudage à l’arc avec électrode de tungstène (GTAW), soudage à l’arc avec fil plein (GMAW), soudage à l’arc avec fil fourré et poudre métallique (FCAW et MCAW) – sont appelés les gaz Mison, explique Marc Fontaine, spécialiste en soudage pour Linde Canada. Leurs caractéristiques communes?

Ils réduisent l’ozone et la densité de fumée dans le panache, ils offrent une grande stabilité de l’arc de soudage et leur propriété mécanique est optimisée.

Les gaz Mison répondent bien à la pénurie d’hélium qui sévit actuellement, poursuit-il. L’hélium est souvent composé d’autres gaz comme l’argon et le gaz carbonique et sans pour autant avoir les mêmes effets, le monoxyde d’azote (NO) compris dans la famille des Mison vient également réduire l’ozone et le panache de fumée tout en optimisant la propriété mécanique.

« En améliorant leurs équipements et leurs pratiques, les entreprises manufacturières pourraient voir leur productivité accroître considérablement » – Marc Fontaine, spécialiste en soudage pour Linde Canada limitée.

On note présentement une pénurie de main-d’oeuvre qualifiée dans différents procédés de soudage au sein des entreprises manufacturières au Québec, note-t-il. En améliorant leurs équipements et leurs pratiques, ces entreprises pourraient voir leur productivité accroître considérablement, notamment en investissant au niveau des gabarits, des positionneurs, de l’optimisation des procédés de soudage et du renflouage d’un équipement de soudage à la fine pointe de la technologie.

« Notre approche consiste à soutenir ces industries vers une meilleure rentabilité. Nous échangeons nos idées, apportons des solutions techniques en entreprises, offrons de la formation et nous supervisons la production avec l’aide de différents outils; un service de consultation et de solutions adaptées aux besoins de chacune. »

Au Québec, les gaz industriels de soudage parmi lesquels on retrouve principalement l’oxygène, l’azote, l’argon, le dioxyde de carbone, l’hélium, l’hydrogène et l’ozone sont distribués par plusieurs entreprises. Le gaz naturel, qui en fait également partie, est distribué par Gaz Métro.

Considéré comme la troisième source d’énergie la plus utilisée dans le monde après le pétrole et le charbon, le gaz naturel produit environ la moitié de l’énergie utilisée dans le secteur industriel, selon le distributeur exclusif.

Nouvelle technique de soudage

Gaz Métro est actuellement à développer une technique de soudage avec métal d’apport à bas hydrogène diffusible pour le soudage en position verticale descendante, technique visant à réduire l’énergie linéaire de soudage pour ainsi permettre le soudage de composants sur des conduites sous pression de faible épaisseur, précise Yvan Lessard, consultant en soudage de pipelines pour l’entreprise québécoise.

Une autre belle innovation, réalisée il y a quelques années déjà, est le soudage semi-automatique bout à bout, incluant la passe à la racine, en position verticale descendante. Cette innovation signée Gaz Métro fut une première au monde!

Encore aujourd’hui on y recourt peu, mais on remarque que certaines industries commencent à implanter le procédé dans leur milieu. La principale avancée : il remplace le soudage manuel et il améliore considérablement la productivité.

Les industries canadiennes dans les secteurs de l’acier, la fonte des métaux, les pâtes et papiers, les engrais et produits chimiques, la récupération et le transport du pétrole et du gaz et les centrales de cogénération de chaleur et d’électricité recourent au gaz naturel, car il est considéré comme l’une des sources d’énergie les plus propres des combustibles fossiles.

En plus d’être disponible sur demande et de procurer une chaleur instantanée, le gaz naturel offre un meilleur rendement. Pendant que Gaz Métro distribue le gaz naturel aux industries qui y recourent pour assurer leurs opérations, des entreprises comme Praxair et Linde offrent leur expertise du côté des gaz industriels.

Conseils et des solutions signées Linde.

Des conseils et des solutions en rafale :

  • introduire un dévidoir semi-automatique afin d’optimiser le rendement et surtout la facilité d’apprentissage pour le soudage GTAW;
  • convertir un procédé de soudage peu productif par un autre, ex. : le FCAW convertit en fil solide GMAW combiné à un gaz de protection haute performance tels les gaz Mison;
  • convertir un procédé qui n’a pas de valeur ajoutée, ex. : le soudage GTAW pour application non alimentaire converti en mode de soudage semi-automatique avec mode opératoire en soudage STT (surface tension transfert), un mode de soudage exclusif au fabricant d’équipement de soudage et produits d’apport Lincoln électrique;
  • intégrer différents modes de soudage qui, en général, ne sont pas ou peu appliqués en industrie, ex. : le soudage pour les aciers inoxydables avec FCAW avec 100 % de gaz carbonique converti en mode Rapid X (un mode encore une fois exclusif à Lincoln électrique).

SAVIEZ-VOUS QUE ?

  • Au Québec, les gaz industriels de soudage parmi lesquels on retrouve principalement l’oxygène, l’azote, l’argon, le dioxyde de carbone, l’hélium, l’hydrogène et l’ozone sont distribués par plusieurs entreprises?
  • Le gaz naturel est considéré comme l’une des sources d’énergie les plus propres des combustibles fossiles?

LIENS INTERNET

  1. www.gaznaturelcanadien.ca
  2. www.gazmetro.com
  3. www.cwa-acs.org
  4. http://fr.cwbgroup.org/Pages/default.aspx
  5. www.metalya.ca

LIENS YOUTUBE

  1. http://www.gaznaturelcanadien.ca/medias/videos
  2. http://www.corporatif.gazmetro.com/salle-de-presse/galerie-normes-graphiques.aspx?culture=fr-ca#videos
  3. http://www.youtube.com/user/MetalYa2009?feature=mhum
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