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L’Équibar: la seule barre bio au pays revient en force

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Après avoir déclaré faillite en janvier, l’entreprise revient en force. L’avenir semble prometteur pour cette entreprise qui œuvre dans un secteur spécialisé et en forte croissance.

La présidente de Bioetik qui produit l’Équibar, Josée Gagné, explique que l’entreprise est partie de rien il y a cinq ans et, que les dépenses en recherche et développement et en promotion ont fait mal, ce qui a mené au manque de liquidité et à la faillite du début de l’année.

«Nous commercialisons un produit unique dans une niche spécialisée. Il a donc fallu investir beaucoup pour le faire connaître. En le relançant, nous nous sommes associés à des gens d’expérience qui croyaient en nous, Pierre-Marc Tremblay des entreprises Commensal et au FIER Témabi. Nous avons des bases plus solides avec un marketing plus agressif et mieux ciblé. Jusqu’à présent, la réponse est très bonne», affirme Mme Gagné, qui a relancé l’entreprise en mars.

L’Équibar se veut un choix santé pour gens pressés, personnes intolérantes à certains produits comme le lactose, ou pour les sportifs qui veulent retrouver un deuxième souffle.

«C’est une barre énergétique que l’on ne doit pas avoir peur de manger à toute heure du jour. Elle offre tout ce que le corps a besoin en une journée, sans gras trans, sans OGM et sans cholestérol. Les super moms qui sont actives, surmenées et préoccupées par leur santé sont une clientèle naturelle», indique Mme Gagné.

L’Équibar est disponible en huit saveurs dont la nouvelle amande et framboise.

À l’origine, Bioetik est passée à deux doigts de s’établir à Ste-Hyacinthe, où Mme Gagné et M. Trahan ont suivi une formation au Centre de recherche et développement des aliments. Les dirigeants de l’entreprise ne cachent pas que le développement aurait peut-être été plus facile dans cette région alimentaire par excellence. Cependant, le choix de Rouyn-Noranda était naturel.

«Nous venons d’ici et nous aimons beaucoup la qualité de vie abitibienne. Nous sommes une entreprise respectueuse de l’environnement et ici, les terres agricoles sont relativement vierges. Elles n’ont pas reçu beaucoup de pesticides et d’engrais. Ce que nous aimerions, c’est que se greffent autour de notre entreprise plusieurs producteurs de petits fruits biologiques, ce qui permettrait de réduire nos frais de transport et d’approvisionnement», fait valoir Mme Gagné.

Ce choix de Rouyn-Noranda a cependant son revers. Les propriétaires ont dû débourser beaucoup d’argent pour voyager et participer à des Salons alimentaires au Canada.

D’ailleurs, Bioetik caresse plusieurs projets de développement pour faire le séchage des petits fruits biologiques. «Il y a une forte demande mondiale. Je suis certaine que la région pourrait devenir un joueur important dans ce domaine prometteur, mais il faudra que les producteurs, le ministère de l’Agriculture et les transformateurs tissent des liens plus serrés qu’actuellement. C’est une occasion unique de diversifier l’économie régionale», estime-t-elle.

Partout au Canada

Déjà numéro un dans son domaine au Québec, l’Équibar se lance maintenant à la conquête du reste du Canada. «Nous sommes déjà présents dans les grandes chaînes alimentaires du Québec et nous sommes sur le point de faire de même en Ontario. Faire notre place sur les tablettes prend du temps, mais ce sera bénéfique. Auparavant, nous n’étions présents que dans les boutiques spécialisées», raconte Mme Gagné. Bioetik fait aussi affaire avec des distributeurs dans l’Ouest du pays.

«Notre plus gros défi est d’aller chercher de nouveaux consommateurs. Une fois que les gens ont goûté à nos produits, ils y sont fidèles. D’ailleurs, dans les semaines qui ont suivi notre passage à l’émission L’Épicerie, nos ventes ont bondi et se sont ensuite maintenues, signe que les gens ont aimé», raconte Mme Gagné.

L’usine de Bioetik a une capacité de production de 60 000 barres par semaine, mais ne fonctionne qu’à 25% de sa capacité.

«Parallèlement à l’augmentation des ventes de l’Équibar, nous travaillons à développer de nouvelles saveurs qui seront vendues sous la marque Commensal, ce qui devrait permettre d’augmenter notre production. Les défis pour les prochains mois seront donc nombreux, mais nous sommes mieux outillés cette fois-ci pour y faire face», mentionne Mme Gagné.

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